Remise des diplômes de doctorat, témoignages

« La richesse de notre université, c’est qu’elle fait monde »

C’est en ces mots que Emmanuel Hirsch, président du POLETHIS et grand témoin de la cérémonie, s’est adressé aux 1100 nouveaux diplômés de l’université Paris-Saclay, dont 68 ont préparé leur thèse à l'ENS Paris-Saclay entre mars 2017 et mars 2018.

Ce soir-là, en effet, des docteurs originaires des quatre coins du globe étaient réunis dans un amphithéâtre flambant neuf de CentraleSupelec. Parmi nos doctorants, Tayssir Ben Ghzaiel a obtenu une bourse internationale de l’ENS Paris-Saclay qui lui a permis d’effectuer sa thèse en cotutelle avec l’université de Tunis – El Manar, dont elle est issue. Ainsi, elle a pu intégrer l’équipe Matériaux Magnétiques pour l’Énergie (MME) au laboratoire SATIE afin d’y poursuivre ses recherches : « J’ai choisi cette école pour son infrastructure scientifique mise à disposition des chercheurs, et qui favorise l’innovation à l’échelle internationale ».

Tayssir souhaite devenir enseignante-chercheuse ; elle travaille aujourd’hui comme ATER à l’université de Tours, et, dès septembre, elle intègrera le laboratoire ITODYS de université Paris Diderot en tant que chercheuse postdoctorale. Elle partage cet objectif professionnel avec Hiba Diab, une docteure d’origine libanaise qui a également revêtu ses atours de jeune diplômée lors de la cérémonie du 29 juin : « J’ai intégré l’ENS Paris-Saclay quand j’ai commencé ma thèse, car c’est une école de renommée internationale et les sujets de recherche proposés au sein de l’équipe NanoPhot du laboratoire LAC me plaisaient beaucoup et s’inscrivaient dans la continuité de mon projet professionnel. »

Préparer sa thèse à l’ENS Paris-Saclay

Qu’est-ce que cela représente pour vous de préparer votre thèse à l’École normale supérieure Paris-Saclay ?

« Au niveau personnel, c’est une grande fierté d’être docteure de l’Université Paris-Saclay, dont j’apprécie la pluridisciplinarité et l’ouverture sur le monde » considère Hiba. C’est également un atout pour son avenir : « Je suis de retour dans mon pays natal depuis quelques semaines. (…) Au niveau professionnel, je suis convaincue que le grade de docteur suivi du nom de l’école est un grand plus sur mon CV, surtout au niveau académique au Liban ».

Tayssir souligne, quant à elle, la qualité de l’environnement inhérente à son expérience grâce aux nombreuses rencontres, au personnel encadrant et aux méthodes de travail dont elle a pu faire l’acquisition : « Je pense que cette formation favorise l’autonomie, la remise en question des acquis et la capacité d’adaptation ».

Nous leur souhaitons à tous le meilleur pour la suite de leur carrière.

^{Photos © A Gilson}