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FAQ Piratage Université Paris-Saclay

margaux.bobet — Thu, 22 Aug 2024 14:07:31 +0000

FAQ Piratage Université Paris-Saclay margaux.bobet jeu 22/08/2024 - 16:07

Dernières informations

La rentrée à l'Université Paris-Saclay

Retrouvez les pages pour toutes les informations de la rentrée à l'Université Paris-Saclay

Demande de renseignements Scolarité

Informations générales également utiles:

L’accès e-campus est rétabli pour les personnels enseignants de l’ENS Paris-Saclay. Ils peuvent donc préparer sereinement les outils pédagogiques prévus à la rentrée sur campus.

Le contexte

L’Université Paris-Saclay a subi une cyberattaque massive qui a impacté fortement ses services numériques, tous ses serveurs internes étant touchés.

Sont notamment indisponibles un certain nombre de services comme la messagerie électronique, l’intranet, les espaces partagés et certaines applications métier. Depuis cette date, les équipes de la Direction des systèmes d’information (DSI), accompagnées notamment par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), travaillent au rétablissement progressif de ces services.

Retrouvez la FAQ de l'Université Paris-Saclay

Informations pour les étudiants, doctorantes et doctorants, étudiants et étudiantes internationaux

Université Paris-Saclay

Une cyberattaque par rançongiciel a touché l’Université Paris-Saclay le 11 août 2024.

Vers une meilleure reconnaissance du doctorat dans les entreprises et la société

sylvie.kemenovic — Wed, 20 Nov 2024 16:35:18 +0000

Vers une meilleure reconnaissance du doctorat dans les entreprises et la société sylvie.kemenovic mer 20/11/2024 - 17:35

Un contexte en évolution mais des défis persistants

Avec seulement 1 % de docteurs dans la population active âgée de 25 à 34 ans, la France se situe en deçà de la moyenne de l’OCDE. Les pays comme l’Allemagne ou les États-Unis comptent davantage de docteurs dans leurs secteurs économiques.
En France, malgré des avancées récentes, les jeunes docteurs peinent encore à s’intégrer rapidement dans les entreprises. Ce constat résulte d’une perception culturelle persistante : le doctorat est souvent perçu comme un diplôme réservé au monde académique.

Changer les mentalités : la clé d’un changement culturel

L’un des axes centraux du rapport "Recommandations pour la reconnaissance du doctorat dans les entreprises et la société" repose sur la transformation culturelle. Cela passe par :

La création d’un "Indice d’intensité doctorale" (I2Doc) : cet indicateur mesurerait la présence de docteurs dans les entreprises et les organisations publiques, valorisant leur rôle non seulement en R&D, mais aussi dans des fonctions de direction ou de conseil.
Une plateforme nationale pour l’emploi des docteurs : inspirée des modèles allemands et anglo-saxons, cette plateforme regrouperait des données sur les carrières des docteurs, leurs débouchés professionnels, ainsi que les opportunités d’emploi. Ces initiatives visent à briser les stéréotypes associés au doctorat et à montrer que les compétences des docteurs peuvent répondre à des besoins bien au-delà du secteur académique.

Une formation en mutation pour répondre aux besoins de l’économie

Le rapport met également en avant l’importance d’adapter les formations doctorales aux réalités du marché. Les recommandations incluent :

Renforcer les liens entre le doctorat et le monde de l’entreprise : Cela passe par des immersions systématiques des doctorants dans des secteurs non académiques, par exemple via des stages ou des missions de conseil.
Promouvoir les parcours pré-doctoraux pour les ingénieurs : En s’inspirant des modèles des écoles universitaires de recherche (EUR), il s’agit d’encourager les étudiants ingénieurs à envisager le doctorat.
Améliorer l’accompagnement des doctorants : En renforçant le rôle des écoles doctorales pour mieux préparer les doctorants à valoriser leurs compétences transversales, comme la gestion de projet ou l’analyse critique.

Reconnaître et valoriser les compétences des docteurs

Une des propositions phares concerne la révision du crédit d’impôt recherche (CIR).
L’objectif est de reconnaître explicitement la valeur ajoutée des docteurs dans les activités de recherche et d’innovation des entreprises. Cela pourrait passer par une simplification des démarches pour les entreprises employant des docteurs, ou encore par un avantage fiscal modulé selon "l’indice d’intensité doctorale".
En parallèle, le rapport recommande de créer un réseau d’ambassadeurs du doctorat pour incarner la diversité des parcours des docteurs et renforcer leur visibilité dans le grand public et les entreprises.

Vers une intégration plus fluide dans les entreprises

Le rapport souligne que les transitions professionnelles des docteurs vers le secteur privé doivent être fluidifiées. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes docteurs, formés dans un cadre académique, se retrouvent confrontés à une méconnaissance des débouchés et des attentes des entreprises. Des mesures comme la systématisation des immersions professionnelles pendant la thèse, ou encore la valorisation des compétences transférables des docteurs, visent à réduire cet écart.

Un enjeu national pour l’innovation et la compétitivité

Les auteurs du rapport insistent sur l’importance stratégique de ces transformations. Le doctorat, en formant des experts capables de résoudre des problèmes complexes et de créer de nouvelles connaissances, est un levier essentiel pour répondre aux grands défis sociétaux, technologiques et économiques.
Pourtant, en France, seulement 11 % des chercheurs en entreprise sont docteurs, contre une moyenne bien plus élevée dans les pays de l’OCDE. À travers ces recommandations, la France pourrait rattraper son retard et mieux exploiter le potentiel de ses docteurs.

Une transformation nécessaire et urgente

Le rapport propose une feuille de route claire pour valoriser le doctorat en France, dans les entreprises comme dans la société. À travers un changement culturel, une meilleure coordination nationale et des actions concrètes, il ambitionne de rendre le doctorat plus attractif et mieux reconnu. La mise en œuvre de ces recommandations est essentielle pour renforcer l’attractivité du doctorat et, plus largement, pour positionner la France comme une nation leader en matière de recherche et d’innovation.

Les chiffres-clés du doctorat en France

1 % : Part des docteurs dans la population active âgée de 25 à 34 ans en France, contre 1,3 % en moyenne dans l’OCDE et 3 % en Suisse.
11 % : Part des docteurs parmi les chercheurs en entreprise, contre 56 % pour les ingénieurs.
72 % : Proportion de docteurs travaillant dans le secteur académique un an après leur soutenance, réduite à 44 % trois ans après.
43 % : Augmentation du nombre de doctorats délivrés en Chine entre 2011 et 2020, contre une diminution de
17 % en France sur la même période.
80 % : Proportion de doctorants confiants dans leur avenir professionnel lorsqu’ils ont accès à des informations adaptées, contre seulement 40 % en leur absence.
50 % : Objectif d’augmentation du nombre de CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) prévu par la Loi pour la Recherche.

Interview de Sylvie Pommier

Sylvie Pommier est Professeure à l'ENS-Paris-Saclay et coordinatrice du doctorat pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle (DGESIP) et de la direction générale de la recherche et de l'innovation (DGRI) du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Pourquoi la reconnaissance du doctorat dans le secteur privé reste-t-elle un défi en France par rapport à d’autres pays ?

Dans tous les pays développés, la fin de la croissance démographique s'accompagne d'un ralentissement de la croissance des effectifs étudiants tandis que l'entrée dans l’ère de la société de la connaissance est assortie d'une croissance forte des emplois dans la R&D hors secteur académique. Les débouchés du doctorat se sont donc profondément transformés, sur une période relativement courte et cela n'a pas été complètement intégré dans « l'inconscient collectif ». Ce n'est évidemment pas le cas de tous, mais cela peut aboutir à des déceptions et à des transitions parfois difficiles pour les jeunes docteurs qui privilégiaient uniquement une carrière académique et ne s'étaient pas préparés à d'autres options. Ce n'est pas spécifique à la France, mais en France la reconnaissance du doctorat dans les entreprises pâtit en, en plus, des particularités du système d'enseignement supérieur et de recherche français (universités, grandes écoles, organismes de recherche) qui aboutit à ce que les docteurs ne sont pas nécessairement préférés à des ingénieurs par les entreprises pour occuper les emplois dans la R&D. Mais, cette situation évolue et dépend des domaines, avoir un doctorat est très important pour accéder aux emplois dans la R&D des secteurs de la Chimie ou de la Pharmacie, par exemple.

Pouvez-vous expliquer comment "l’Indice d’intensité doctorale" pourrait transformer la perception des docteurs dans les entreprises ?

Une des difficultés pour améliorer la reconnaissance du doctorat dans les entreprises, c'est que les docteurs ne sont pas identifiés. Les entreprises savent combien elles ont de docteurs dans leurs centre de R&D mais n'ont pas cette information pour les autres secteurs. Cette invisibilisation empêche la reconnaissance de leur potentiel d’évolution professionnelle et de ce qu’ils peuvent leur apporter. Il est difficile d'être reconnu, quand on n'est pas déjà connu. L'objectif de l'indice d'intensité doctorale est d’amener les entreprises à prendre connaissance de leurs trajectoires professionnelles quand ils sont recrutés en dehors de la R&D ou après un passage par un centre de R&D. Pour cela, le calcul de cet indice d’intensité doctorale doit rendre nécessaire l’identification et le suivi des docteurs dans la base RH d'une entreprise et lui permettre de valoriser la présence de docteurs, parmi ses cadres dirigeants, dans son conseil d’administration et plus largement parmi les cadres de tous les secteurs et pas uniquement dans les centres de R&D.

Quelles sont les principales idées fausses que les entreprises et la société française ont sur les docteurs ? Comment les changer ?

Dans les mots utilisés, il y a souvent une confusion entre le doctorat et la thèse (au sens du manuscrit). Et cela est symptomatique d'une première idée fausse qui a des conséquence sur la manière dont est vue leur capacité à s'intégrer en entreprise : la rédaction de la thèse ou d'articles est très loin de représenter l'essentiel du travail d'un doctorant. Oui rédiger la thèse ou des articles est généralement un exercice solitaire (même s'il y a évidemment des échanges avec l'équipe encadrante), mais la rédaction n'arrive qu'après avoir mené des travaux de recherche qui, eux, se font en équipe, dans un collectif de travail et qui demandent des compétences très variées (pas uniquement des compétences de synthèse d'information et de rédaction). La seconde idée fausse, vient des représentations que la société a des chercheurs, surtout dans les domaines qui apparaissent dans la culture populaire. Les docteurs ne sont pas des super-experts dans le domaine de leur sujet de thèse et juste cela. Ils possèdent de nombreuses compétences transposables et transverses qu'il faut mettre en avant. Je donnais l'exemple, dans le rapport, d'un docteur qui a développé des outils numériques originaux pour explorer des collections d'artefacts archéologiques présentant des écritures estampées, outils qui pourraient avoir de nombreuses applications industrielles, sous réserve, toutefois de savoir sortir des préconçus sur ce qu'est un archéologue. Bref, les docteurs ne sont ni des rats de bibliothèque, ni des génies farfelus et inadaptés ! Il y a bien d'autres idées fausses, qui persistent du fait de l'invisibilisation des docteurs dans le monde du travail. Pour faire changer le regard, il faudrait que la société puisse confronter ses représentations à la réalité. En plus de l'indice d'intensité doctorale, nous proposons de mobiliser un réseau d'ambassadeurs du doctorat pour incarner toute la diversité des profils, des parcours et des carrières des docteurs.

Vous proposez de systématiser les immersions professionnelles pendant le doctorat. Quels seraient les impacts à court et long terme de cette mesure ?

Nous proposons d'assurer que chaque docteur ait eu à un moment de son cursus une expérience significative en dehors du secteur académique. Mais pas forcément pendant le doctorat. Cela pourrait passer par des critères pour l'admission en doctorat qui incluent d'avoir déjà eu une telle expérience, par exemple dans le cadre de parcours coordonnés entre master et doctorat. Et si ce n'est pas le cas, de prévoir de le faire pendant le doctorat, avec des missions de conseil et d'expertise (qu'il faudrait considérablement simplifier) ou pendant une césure. Et enfin, à plus court terme, les PUI / SATT, en lien avec les collèges doctoraux, pourraient jouer un rôle dans l'accompagnement de ceux qui soutiennent leur doctorat, sans avoir jamais eu d'expérience professionnelle significative en dehors du secteur académique. Ils pourraient développer, en plus de ce qu'ils font déjà actuellement, une nouvelle activité de transfert, non pas de résultats de recherche, mais de compétences, par la voie de la "consultance DeepTech" (au sens de "issus de laboratoire de recherche"). Cela pourrait permettre une transition plus progressive en proposant des missions de consultants en entreprise à des jeunes docteurs en recherche d'emploi.

Comment convaincre les écoles d’ingénieurs de mieux promouvoir le doctorat auprès de leurs étudiants ?

L'internationalisation y contribue ainsi que les orientations et objectifs donnés par leurs ministères. Mais il faut d'abord les convaincre que le doctorat sera une plus-value pour leurs élèves et une période d'épanouissement. Cela passe par une meilleure reconnaissance du doctorat en général et par une vigilance sur les conditions de déroulement des thèses. Les écoles d'ingénieurs comme l'association des ingénieurs et scientifiques de France nous ont fait des retours alignés sur ce plan. Même si ces situations ne sont pas nécessairement plus fréquentes en laboratoire qu'en entreprise, il faut agir pour mettre fin aux situations de conflit, de harcèlement ou d'autres formes de violences qui font périodiquement l'objet d'articles de presse. Il faudrait également être plus attentifs à la question de la santé mentale pendant le doctorat. Ca ne concerne évidemment pas que les ingénieurs, mais cela nous a été explicitement exposé comme un des obstacles à la poursuite en doctorat des ingénieurs.

Quels bénéfices concrets la plateforme nationale pour l’emploi des docteurs apporterait-elle aux doctorants et aux entreprises ?

Parce que les docteurs ne représentent que 3% des diplômés de l'enseignement supérieur, structurellement, à peine un tiers des doctorants pourra disposer de données sur l’emploi des docteurs pertinentes et statistiquement significatives, fournies par son établissement. Une consolidation au niveau national est donc essentielle. La plateforme devrait d’abord apporter des réponses à des questions pratiques des doctorants et jeunes docteurs (par ex. quel niveau de rémunération viser). Pour les étudiants, il faudrait faciliter la mise en perspective les données sur les carrières des docteurs avec celles des diplômés à Bac+5 afin qu’ils puissent estimer la plus-value professionnelle d’un doctorat dans leur domaine. Pour les employeurs, la plateforme devrait fournir des informations sur les types d’emplois et les carrières des docteurs, dans les entreprises implantées en France, en lien avec le caractère innovant de l’entreprise. Des informations sur les pratiques de recrutement et de gestion de carrière des docteurs de leur « concurrence », nationale ou internationale, seraient également utiles pour qu'elles puissent se positionner par rapport aux autres entreprises dans leur secteur d’activité. Cela peut prendre une variété de formes, des statistiques explorables jusqu'à des témoignages de DRH ou des portraits de docteurs.

Vous suggérez de réviser le Crédit impôt recherche (CIR) pour mieux intégrer les docteurs. Quelles seraient les implications pour les entreprises ?

Il s'agirait de reformuler les critères du CIR pour, sans changer les conditions, faire passer le message que le doctorat constitue une forme de garantie sur la qualité des travaux de recherche menés par les personnels dont les dépenses de personnels sont présentés au CIR. Ensuite, nous avons proposé que l'indice d'intensité doctorale doive être fourni dans un dossier de demande de CIR (ainsi que d'autres demandes de soutien de l'état à l'innovation et la recherche). Cela servirait alors d'incitation à mettre en place cet indice d'intensité doctorale. Enfin, après une période d'observation permettant de faire une étude d'impact, le taux du CIR pourrait être modulé, à moyen constant, en fonction de l'indice d'intensité doctorale pour rendre le CIR plus efficace en le fléchant davantage sur des personnels dont la formation par et à la recherche à été validée par un diplôme. Cela pourrait remplacer l'actuel dispositif "jeunes docteurs".

Les entreprises connaissent mal les compétences transversales des docteurs. Comment les écoles doctorales peuvent-elles mieux préparer leurs doctorants à les valoriser ?

En coopérant davantage avec les entreprises. Les écoles doctorales sont dirigées par des enseignants chercheurs et chercheurs qui, hormis dans les domaines proches des entreprises, ne sont pas nécessairement les mieux placés pour préparer leurs doctorants à bien valoriser leurs compétences transversales auprès des entreprises. Des cabinets de recrutement qui se sont positionnés sur ce créneau peuvent les y aider, mais associer plus fortement les entreprises (comme le font les écoles d'ingénieur) aux activités de l'école doctorale d'appui des doctorants à la préparation de leur devenir professionnel serait déjà un vrai plus. Il faudrait également valoriser et mettre en visibilité les entreprises qui ont des stratégies affirmées de recrutements des docteurs et qui, elles, connaissent bien ces compétences transversales.

Quel rôle jouerait un réseau d’ambassadeurs du doctorat pour améliorer l’attractivité et la reconnaissance du diplôme ?

L'idée serait de créer un titre honorifique d’ambassadeur du doctorat, pour constituer un réseau d'ambassadeurs qui pourraient incarner, à travers la variété de leurs parcours personnels, la qualité et la diversité des parcours et des carrières des docteurs et représenter des entreprises ou des secteurs d'emploi qui cherchent à recruter des docteurs. L'idée serait qu'ils soient proposés au ministère pour cette distinction par l'université qui leur a délivré leur diplôme (comme cela se fait pour le doctorat honoris causa ou d’autres distinctions). Les docteurs sélectionnés pour ce rôle d'ambassadeur s’engageraient, en retour, pendant quelques années (4 ans par exemple), à promouvoir le doctorat dans leur secteur d'emploi, à entretenir les liens entre un secteur d’emploi et leur Alma Mater, à faire l’objet de portraits pour la plateforme nationale du doctorat, à témoigner, à participer aux évènements de promotion du doctorat au niveau national et sur leur territoire, par exemple lors de journées européennes du doctorat, etc.

Si toutes vos recommandations étaient mises en œuvre, quelle transformation espérez-vous voir dans les 10 prochaines années pour les docteurs en France ?

J'espère que dans 10 ans, la reconnaissance du doctorat ne sera plus un sujet et que la coopération entre les secteurs d'emploi et les établissements délivrant le doctorat sera suffisamment étroite pour pouvoir être active et vivante sans incitations ministérielle. J'espère aussi qu'un tiers des personnels de R&D des entreprises seront docteurs (actuellement c'est 11% en moyenne).

doctorat [at] ens-paris-saclay.fr (Ecole doctorale)

Recherche

Recherche - Valorisation

Étudiant

Enseignant-chercheur

En France, le doctorat reste insuffisamment valorisé hors du monde académique, alors même qu’il constitue un levier majeur pour l’innovation et la compétitivité des entreprises. Le rapport de Sylvie Pommier et Xavier Lazarus, commandé par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Industrie, propose des recommandations ambitieuses pour améliorer la reconnaissance du doctorat et renforcer ses impacts dans l’économie et la société française.

Rapport : Recommandations pour la reconnaissance du doctorat dans les entrepris…

Prix Ackermann 2024 : deux normaliens lauréats

sylvie.kemenovic — Fri, 15 Nov 2024 15:44:49 +0000

Prix Ackermann 2024 : deux normaliens lauréats sylvie.kemenovic ven 15/11/2024 - 16:44

Le prix Ackerman

Ce prix porte le nom du mathématicien et logicien allemand Wilhelm Ackermann connu pour sa contribution à la logique mathématique et la fonction d'Ackermann. Il récompense une thèse soutenue dans l'année sur un. sujet de logique pour l'informatique.

Gaëtan Douéneau-Tabot

Gaëtan Douéneau a intégré l’ENS Paris-Saclay en 2015. «J’y ai construit une formation entre mathématiques et informatique, dans la continuité du parcours maths-info proposé en 1ère année. J’ai notamment passé l’agrégation de mathématiques option informatique (qui a maintenant disparu puisqu’une agrégation propre à l’informatique a été créée). En dernière année, j’ai suivi le Master parisien de recherche en informatique (MPRI), le master français le plus connu dans les domaines de l'informatique fondamentale et de cryptographie.»
À l’issue de sa scolarité à l’ENS Paris-Saclay, il a intégré le corps des Ingénieurs de l’Armement via le concours externe.
Il réalise sa thèse Optimization of string transducers à l’Institut de recherche en informatique fondamentale (IRIF) de l’Université Paris Cité, sous la direction d’Olivier Carton et d’Emmanuel Filiot. Il l'a présentée et soutenue publiquement sa thèse le 23 novembre 2023.

Dans ses travaux de recherche, il s'est intéressé à certains programmes informatiques particuliers appelés "transducteurs finis". Ces programmes ont la particularité d’avoir un espace mémoire très limité pour effectuer leurs calculs. Ils sont utilisés dans de nombreux domaines où la mémoire est une ressource rare, comme le traitement temps-réel de données ou les systèmes embarqués (automates industriels, satellites, etc.). Dans ce contexte, il peut être crucial de minimiser les ressources consommées (mémoire ou temps d’exécution) par un programme. Ses résultats développent donc des méthodes pour les optimiser : «étant donné un programme, on veut construire automatiquement le programme le plus efficace possible (par exemple, celui qui s’exécute le plus rapidement) qui réalise la même tâche. Pour ce faire, j'ai construis une véritable boîte à outils de techniques d’optimisation, en démontrant du même coup des résultats théoriques liés à l'algèbre et à la logique mathématique.»

Il obtient en 2024 le prix Ackermann accordé par l'European Association for Computer Science Logic qui récompense une thèse exceptionnelle soutenue pendant l'année sur un sujet de logique pour l'informatique.
« Je suis très heureux de recevoir le prix de thèse Ackermann. Je considère cette récompense comme un gage de qualité sur mes travaux de recherche, mais surtout comme quelque chose à partager avec mes deux directeurs de thèse, sans qui rien n’aurai été possible. Ils ont toujours été disponibles pour moi, et m’ont donné de précieux conseils et idées, à la fois lorsque tout allait bien, mais aussi lors des moments plus difficiles. Je pense aussi aux personnes avec qui j’ai pu échanger et faire de la recherche, dont (encore une coïncidence) mon co-lauréat Aliaume Lopez, que je connais très bien et avec qui c’est toujours un plaisir de travailler.»

Retrouvez le portrait intégral de Gaëtan Douéneau.

Aliaume Lopez

Sa thèse First Order Preservation Theorems in Finite Model Theory : Locality, Topology, and Limit Constructions dirigée par Jean Goubault-Larrecq (Université Paris-Saclay, ENS Paris-Saclay, LMF) et Sylvain Schmitz (Université Paris-Cité, IRIF).

Aliaume a soutenu sa thèse le 12 septembre 2023 evant un jury composé de :

Serenella CERRITO, Professeure des Universités, Université Paris Saclay, Univ
EVRY : Présidente
Anuj DAWAR - Professeur des Universités, Université de Cambridge : rapporteur & Examinateur
Patrice OSSONA DE MENDEZ, chargé de Recherche, EHESS : rapporteur & Examinateur
Arnaud DURAND, Professeur des Universités, Université Paris-Cité : examinateur
Daniela PETRISAN, Maîtresse de Conférences, Université Paris-Cité : examinatrice
Luca REGGIO, chargé de Recherche, University College London : examinateur

secretariat.info [at] ens-paris-saclay.fr (DER Informatique)

Le prix Ackermann est un prix de thèse accordé par l'European Association for Computer Science Logic pour une thèse exceptionnelle soutenue pendant l'année sur un sujet de logique pour l'informatique.
En 2024, le prix Ackermann a été accordé exæquo à deux diplômés normaliens du département Informatique (promotion 2015). Toutes nos félicitions !

Penser plus loin, plus large, autrement pour transformer le monde

vraoult — Sat, 09 Nov 2024 08:40:53 +0000

Penser plus loin, plus large, autrement pour transformer le monde vraoult sam 09/11/2024 - 09:40

A l'ENS Paris-Saclay, nous choisissons de penser plus loin, plus large, autrement pour contribuer, à notre échelle, à transformer le monde.

Depuis 1912, notre grande école pour les métiers de la recherche et de l'enseignement supérieur défend un modèle unique au croisement des sciences fondamentales, des sciences pour l'ingénieur et des sciences humaines et sociales.

Notre mission est de former des jeunes capables de surmonter des problèmes complexes, des esprits curieux et passionnés, à même de transformer le monde grâce à un socle disciplinaire robuste fondé sur la recherche scientifique et technologique, à une approche pluridisciplinaire riche et à un sens développé de la transmission.

Les 3 piliers fondamentaux de notre Ecole sont la recherche, la formation et la transmission. Pour les renforcer, nous portons 3 grandes ambitions.

3 grandes ambitions

Encourager l'exploration et la recherche

Croiser les expertises scientifiques pour trouver des solutions innovantes, durables et responsables.
Travailler sur de nouveaux leviers de diversification des profils des étudiants dans les grandes écoles.
Renforcer la qualité des parcours de recherche pré-doctorale en France et à l'étranger.

Accompagner tous les talents

Attirer de nouveaux talents avec le programme Ambition grandes écoles
Accompagner la diversité étudiante
Augmenter la proportion de femmes dans les filières scientifiques
Récompenser l'excellence académique

Transmettre et partager les sciences

Renforcer la sensibilisation des scolaires dès l'école primaire
Accueillir un large public à la Scène de recherche, notre plateforme de recherche-création.

Ensemble, pensons plus loin, plus large, autrement et contribuons, à notre échelle, à transformer le monde.

dreams [at] ens-paris-saclay.fr (Direction relations extérieures, alumni et mécénat)

Les défis sociétaux (réchauffement climatique, crises sociales et économiques, enjeux de souveraineté et de sécurité numérique, etc.) sont de plus en plus complexes. Et notre société, toujours plus fragmentée, peine à sortir d’une pensée dominante en silos. Pourtant, nous sommes de moins en moins en mesure de leur faire face.
Comment renverser la tendance ?

Découvrir comment penser plus loin, plus large, autrement ensemble

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Laboratoire PPSM : Innover à la frontière des matériaux et de la lumière pour répondre aux enjeux de demain

vraoult — Thu, 07 Nov 2024 19:56:50 +0000

Laboratoire PPSM : Innover à la frontière des matériaux et de la lumière pour répondre aux enjeux de demain vraoult jeu 07/11/2024 - 20:56

Des molécules pour détecter et protéger l’environnement

L’une des priorités du PPSM est le développement de nouvelles sondes moléculaires fluorescente pour la détection de polluants environnementaux. Des molécules fluorescentes, capables de détecter des ions métalliques toxiques comme le césium ou le cadmium à de très faibles concentrations ou encore des pesticides (atrazine, glyphosate), ont été ou sont en cours de développement. Ces systèmes ouvrent la voie à des applications prometteuses pour la surveillance des eaux contaminées, avec une sensibilité inégalée, notamment à travers des dispositifs intégrés dans des puces microfluidiques qui permettent la conception de capteurs miniaturisés.

Vers des dispositifs luminescents innovants

Le laboratoire s’intéresse également aux applications liées aux dispositifs luminescents. Les chercheurs du PPSM travaillent sur des matériaux électrofluorochromes et des molécules avec des propriétés d’émission spécifiques pour les technologies d’affichage, de capteurs ou encore de sécurité. Par exemple, la brumisation de fluorophores synthétisés au laboratoire pour la détection d’empreintes digitales constitue une avancée majeure dans la criminalistique. Ce procédé est en effet utilisable directement sur le terrain, sans traitement préalable, tout en augmentant la sensibilité de détection.

Une approche pluridisciplinaire pour des solutions pionnières

En collaboration avec d’autres disciplines comme les sciences humaines et sociales, le PPSM s’est engagé dans des projets variés, incluant la restauration du patrimoine. L’étude des matériaux anciens par des techniques de photoluminescence permet une meilleure compréhension des pratiques anciennes de conservation des œuvres d’art et des textiles archéologiques, ouvrant la voie à des méthodes de restauration plus écologiques. Cette spécialité renforce la dimension interdisciplinaire du laboratoire en associant chimie et patrimoine culturel.

Applications biologiques et biomédicales

Une autre dimension des recherches du PPSM touche à la biologie et à la médecine. Les chercheurs ont conçu des sondes fluorescentes pour l’imagerie. Ces molécules sont utilisées pour suivre des processus biologiques tels que la transmission neuronale ou pour la détection de maladies, mais aussi pour photodélivrer un principe actif. Ils explorent aussi la synthèse de nouvelles molécules et matériaux capables d’améliorer le stockage et la conversion d’énergie dans des contextes biomédicaux, avec des applications allant de la détection de neurotransmetteurs aux agents de contraste pour l’imagerie.

Avancée des connaissances fondamentales

Les recherches du PPSM contribuent significativement à l’avancée des connaissances dans des domaines scientifiques clés comme la photochimie, la fluorescence, la reconnaissance moléculaire, mais aussi le développement d’instrumentation spécifique couplant plusieurs techniques. En associant ces domaines à des compétences en synthèse organique et en électrochimie, le laboratoire joue un rôle fondamental dans la conception de nouvelles molécules et matériaux, tout en étudiant leurs propriétés à différentes échelles spatio-temporelles grâce à ces instrumentations, allant de la détection de molécule individuelle aux dispositifs complexes.

Nouvelles pistes de recherche

Le PPSM continue d’explorer des matériaux intelligents capables de répondre à des stimuli mécaniques, lumineux ou électriques. Les chercheurs travaillent actuellement sur des systèmes photomécaniques, où la lumière peut induire des changements de forme dans des matériaux. Cette avancée pourrait ouvrir la voie à des applications dans des dispositifs optiques ou des muscles artificiels. De plus, des recherches sur la combinaison de nanomatériaux plasmoniques et de molécules redox et/ou fluorescentes promettent des percées dans la détection ultra-sensible, notamment pour des capteurs biologiques et environnementaux et le contrôle tout optique de phénomènes de conversion de lumière.

Principaux faits marquants

Un des résultats phares du PPSM est la création de sondes fluorescentes capables de détecter des composés toxiques dans des milieux variés, avec des applications pour la protection de l’environnement. En parallèle, l’unité a réussi à concevoir des systèmes photochromes (activables par la lumière) ou électrofluorochromes (activables par un potentiel électrique), avec des applications dans la sécurité, l’affichage ou le stockage de l’énergie. Ces succès ont permis de renforcer les collaborations internationales, notamment avec des équipes au Japon et aux États-Unis, ouvrant la voie à de nouveaux dispositifs à haute performance.

Collaborations avec des entreprises

Le PPSM (ENS Paris-Saclay, CNRS) collabore avec plusieurs entreprises pour accélérer la mise en application de ses découvertes scientifiques. Parmi les collaborations clés :

Crime Science Technology – En partenariat avec cette entreprise spécialisée en criminalistique, le PPSM a développé une méthode innovante de détection d’empreintes digitales latentes. Cette technologie repose sur la brumisation d’un fluorophore permettant de révéler rapidement des empreintes invisibles sur des scènes de crime, offrant un gain de temps et une précision accrue pour les forces de l’ordre.
Safran – Dans le cadre de recherches sur les matériaux photochromes pour des applications dans l’optique et l’énergie, le laboratoire collabore avec Safran. Ce partenariat a permis de développer des matériaux neuromorphiques « tout-optique », capables de moduler leur couleur en fonction de la luminosité ambiante, un avantage pour l’aéronautique et d’autres industries nécessitant des systèmes intelligents.
SATT Paris-Saclay – Grâce au soutien de cette société d’accélération du transfert de technologies, le PPSM a pu développer des dispositifs de détection dans l’industrie agroalimentaire, notamment pour détecter des composés odorants comme l’odeur de verrat dans la viande porcine.

Collaborations avec des organismes de recherche

En plus de ses collaborations industrielles, le PPSM collabore avec plusieurs organismes de recherche pour approfondir ses découvertes et développer de nouvelles applications scientifiques :

CEA Saclay – En collaboration avec le CEA, le PPSM travaille sur le développement de matériaux luminescents chiraux utilisables dans des dispositifs optoélectroniques innovants. Ces recherches se concentrent notamment sur la création de systèmes plus performants pour les technologies de stockage et de conversion d’énergie.
ESRF, Grenoble et Synchrotron SOLEIL – Le PPSM participe activement aux recherches sur les matériaux anciens et les œuvres d’art. Grâce à ces grandes installations et à un contrat européen en cours, le laboratoire a pu approfondir ses études sur les pratiques anciennes de conservation de textiles et de peintures, en lien avec des approches de restauration plus respectueuses de l’environnement.

Collaborations internationales

Le PPSM s’appuie sur des collaborations internationales solides, notamment avec :

Université de Kumamoto, Université Aoyama Gakuin, Nara Institute of Science and Technology, Japon – Ces collaborations portent notamment sur l’amplification de la fluorescence dans des systèmes photocommutables. Les chercheurs ont développé des molécules capables d’extinction et de restauration complète de la fluorescence sous l’effet de l’irradiation, ouvrant la voie à des technologies d’imagerie super-résolue.
CNR Lecce, Italie – Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du développement de matériaux moléculaires émissifs pour des applications optoélectroniques.
Université de Séville, Espagne – Cette collaboration porte sur la synthèse de sucres photocommutables et leur utilisation dans les cellules pour le traitement de certaines maladies.

Ces partenariats académiques et industriels, tant au niveau national qu’international, renforcent la position du PPSM en tant qu’acteur majeur dans l’innovation scientifique et technologique dans tous les domaines où la fluorescence peut apporter une solution aux défis de détection, d’imagerie, de conversion ou de stockage d’énergie.

Recherche

Recherche - Valorisation

Le laboratoire Photophysique et Photochimie Supramoléculaires et Macromoléculaires (PPSM) concentre ses recherches sur l’étude de molécules et matériaux activables par des phénomènes photo-induits, des électrons, des ions, ou par une activité biologique. Ce travail s’intègre dans des domaines cruciaux tels que l’environnement, la santé, les technologies de l’information et le patrimoine. Ces activités de recherche en photochimie, électrochimie, nanomatériaux et matériaux anciens sont développées par 44 chercheurs et doctorants.

Site du laboratoire PPSM

Appel à candidature 2025 : contrats doctoraux spécifiques normaliens

sylvie.kemenovic — Mon, 04 Nov 2024 07:21:43 +0000

Appel à candidature 2025 : contrats doctoraux spécifiques normaliens sylvie.kemenovic lun 04/11/2024 - 08:21

CALENDRIER DE LA CAMPAGNE DE CANDIDATURE

Mardi 5 novembre 2024 : ouverture du site de dépôt des dossiers de candidature CDSN
Janvier-février 2025 : échanges entre les candidats et les directions de département de l'ENS sur les dossiers
Mercredi 5 mars 2025 minuit : fin de la campagne de dépôt des dossiers de candidature CDSN
Mars-avril 2025 : expertise des dossiers (dont avis et/ou auditions des écoles doctorales)
Semaine du 12 mai 2025 : réunion de la commission d’attribution des CDSN avec la direction de chaque DER de l'ENS
Semaine du 19 mai 2025 : classement des demandes de la commission d’attribution des CDSN
Semaine du 26 mai 2025 : notification du classement aux normaliens, aux HDRs proposant les sujets aux directions de DER
À partir du 2 juin 2025 : édition des attestations de financement, initiation des conventions de reversement avec les établissements employeurs ; gestion de la liste complémentaire en fonction des désistements.

Présentation des contrats CDSN

Consultez la présentation "Contrats doctoraux spécifiques pour normaliennes et normaliens" (format PDF).

Processus de candidature

Étape 1 : créer son compte ADUM

En pratique, votre candidature à un financement CDSN se fait avec l'application ADUM.

Créez et accédez à l'espace de candidature ADUM.

Étape 2 : définir son sujet de thèse

Le sujet de thèse se construit en interaction avec la directrice ou le directeur de thèse. L’application ADUM vous donne accès à tous les sujets de thèse déposés en France, ce qui peut vous aider à identifier un laboratoire ou une équipe de recherche pour mener votre projet de thèse.

Consultez les sujets de thèse déposés par des collègues HDR de l'Université Paris-Saclay dans la perspective d'un financement CDSN (Sujets 2025)
Consultez les anciens sujets (Sujets 2023, 2024)

Étape 3 : constituer et déposer son dossier de candidature avec ADUM

Consultez l'explication pas-à-pas de la création du compte ADUM normalien-ne ENS.

Avec l'application ADUM, outre les principaux champs (titre, résumé, contexte, démarche envisagée et les travaux prévus lors de la 1ʳᵉ et 2ᵈᵉ année), vous pouvez ajouter tout élément utile à la compréhension et l'évaluation du sujet (détails de l’encadrement, état de l’art, moyens mis à disposition, une liste de référence bibliographique faisant apparaître les travaux de l’équipe d’encadrement).

Consultez l'explication pas-à-pas du dépôt de candidature CDSN.

Après avoir renseigné tous les champs, l'action finale consiste à déposer un document au format PDF contenant les éléments relatifs au candidat normalien, à savoir :

Le relevé de notes des quatre années ENS (ou L3 + 3 années ENS)
Un Curriculum Vitae
Une lettre de motivation
Un état de situation de votre diplôme ENS Paris-Saclay (validé ou, s'il est en cours de validation, à détailler) et la copie d’écran ADN
Une lettre de recommandation d’une personne hors direction de thèse
Un résumé étendu du sujet de thèse

Et également des pièces attestant de l’engagement de la direction de thèse, du laboratoire et de l’école doctorale d’accueil (à télécharger au préalable et à imprimer).

Avis de la Direction du laboratoire
Avis de la Direction de l'école doctorale
Avis de la Direction de thèse : résumé du sujet de thèse, sujet détaillé et dossier administratif de scolarité, signés par la direction de thèse

Rôle de la direction du département d’enseignement et recherche (DER)

Il revient à la direction du DER de superviser et d’accompagner la préparation de chaque candidature CDSN relevant de son DER.

La direction de votre DER conseille et oriente lors de la rédaction du sujet de recherche, du dépôt sur la plateforme ADUM, et sur le choix de direction et de laboratoire de destination, tout en veillant à la répartition territoriale de l’ensemble des dossiers.
Il est de la responsabilité des candidats de tenir informée régulièrement leur direction de DER de l’avancement de leur dossier. Les directions de DER disposant d’une vision d’ensemble des candidatures relevant de leur responsabilité, communiquent à la commission d’attribution des CDSN, un avis motivé sur chacune des candidatures.

Critères d’appréciation du dossier et sélection

La commission d’attribution des CDSN est constituée par :

Le Vice-Président recherche de l’ENS Paris-Saclay
Le Vice-Président formation de l’ENS Paris-Saclay

Cette commission s’appuie sur l’avis des directions de DER, des directions d’écoles doctorales et sur celui d’experts extérieurs désignés pour leurs compétences dans les domaines de recherche concernés. En concertation avec la direction du DER, la commission veille à la répartition des CDSN sur les différents champs de la discipline et sur l’ensemble du territoire.
La commission classe les dossiers de candidature CDSN en 3 catégories :

A : projet sélectionné
B : projet en liste complémentaire
C : projet non sélectionné

L’appréciation du dossier de candidature se fonde en particulier sur la cohérence du projet de thèse avec le parcours du normalien à l’ENS Paris-Saclay, et sur la qualité de la direction de thèse et de l’unité de recherche d’accueil. La commission veille à la répartition des dossiers sur la répartition territoriale des CDSN, et notamment à leur répartition pluriannuelle par unité de recherche.

doctorat [at] ens-paris-saclay.fr (Chargé de mission Doctorat)

Thèses - HDR

Formation

Étudiant

La campagne de dépôt des dossiers de candidature aux contrats doctoraux spécifiques normaliens (CDSN) a lieu du 5 novembre 2024 au 5 mars 2025.

Contrats doctoraux spécifiques normaliens (CDSN)

Guide : comment créer son compte ADUM ?

Guide : comment déposer sa candidature ?

Donnez un élan international à votre carrière de chercheur avec l'anglais scientifique !

madeleine.santos — Thu, 31 Oct 2024 10:08:49 +0000

Donnez un élan international à votre carrière de chercheur avec l'anglais scientifique ! madeleine.santos jeu 31/10/2024 - 11:08

1. Publier un article de recherche en anglais

Objectif : maîtrisez les techniques rédactionnelles pour publier dans des revues de recherche. Cette formation vous accompagne dans la rédaction, l'amélioration du style et l'utilisation des structures linguistiques clés.

Points forts :

Encadrement spécialisé en anglais scientifique
Exercices pratiques avec retour individualisé pour améliorer votre article

Dates : du 21 janvier au 13 mars 2025 (5 séances synchrones & 2 séances asynchrones)

Prix :

1 400 € commanditaire public ou privé (financement possible par votre OPCO)
1 200 € pour les individuels sans prise en charge (non éligible au CPF)

Public : chercheurs en sciences ou sciences humaines et doctorants souhaitant publier dans des revues internationales., niveau B2 recommandé

2. Présenter une communication en anglais lors d’un colloque international

Objectif : gagnez en confiance à l’oral, améliorez votre prononciation et apprenez à présider des sessions. Des exercices interactifs pour se préparer à un environnement anglophone vous permettront de gérer questions et interactions avec l'auditoire.

Points forts :

Exercices de prise de parole et mises en situation pour acquérir des réflexes en contexte anglophone
Retour personnalisé pour adapter vos présentations à un public international

Dates : du 13 mars au 15 mai 2025 (5 séances synchrones & 2 séances asynchrones)

Prix :

1 400 € commanditaire public ou privé (financement possible par votre OPCO)
1 200 € pour les individuels sans prise en charge (non éligible au CPF)

Public : chercheurs en sciences ou sciences humaines et doctorants souhaitant présenter dans des colloques internationaux, niveau B2 recommandé

Modalités et Inscriptions

Les formations sont dispensées à distance et sont spécialement conçues pour répondre aux besoins spécifiques des chercheurs. Les places sont limitées, inscrivez-vous dès maintenant pour ne pas manquer cette opportunité de renforcer votre carrière scientifique à l’international.

fpca [at] ens-paris-saclay.fr (Pour plus d’informations et pour vous inscrire, contactez-nous)rel=" noopener" target="_blank".

Contact

Madeleine SANTOS
Tel. : 01 81 87 48 90
fpca [at] ens-paris-saclay.fr (Envoyer un mail)rel=" noopener" target="_blank"

Formation

Enseignant-chercheur

Besoin de publier vos travaux de recherche en anglais ou de présenter dans des colloques internationaux ? Nos formations sont faites pour vous.

L'ENS Paris-Saclay propose deux formations courtes en distanciel en anglais scientifique, adaptées aux chercheurs souhaitant accroître leur visibilité internationale.

Programme et inscription "Publier un article de recherche en anglais"

Programme et inscription "Présenter une communication en anglais"

Patrice Abry, Grand Prix IMT-Académie des Sciences 2024

vraoult — Mon, 21 Oct 2024 19:46:35 +0000

Patrice Abry, Grand Prix IMT-Académie des Sciences 2024 vraoult lun 21/10/2024 - 21:46

Spécialiste des systèmes complexes, Patrice Abry, alumni de l'École normale supérieure Paris-Saclay (promotion 1986, département Nicolas Tesla), a marqué de son empreinte le domaine de l'analyse des réseaux informatiques dès la fin des années 90. En 1998, ses travaux novateurs en collaboration avec Darryl Veitch ont permis d'identifier pour la première fois le caractère fractal du trafic internet, révélant ainsi des régularités jusque-là insoupçonnées dans les flux de données. Cette découverte a profondément transformé notre compréhension des réseaux et a initié une série de recherches qui se sont étendues sur plus de deux décennies, impactant aussi des domaines cruciaux tels que la cybersécurité.

L'approche pionnière de Patrice Abry, alliant théorie et pratique, a permis d'établir de nouveaux paradigmes dans l'analyse des systèmes complexes. Ses recherches ont non seulement contribué à comprendre le comportement des réseaux mais ont aussi jeté les bases d'applications pratiques toujours en usage aujourd'hui. Ces avancées ont ouvert la voie à de nouveaux outils d'analyse, utilisés dans le cadre de la gestion des réseaux et de la sécurité numérique.

Tout au long de sa carrière, Patrice Abry a su maintenir un lien fort avec les principes fondamentaux de la recherche tout en adaptant ses travaux aux évolutions technologiques rapides de son domaine. Patrice Abry a reçu le Prix Michel-Monpetit INRIA, de l’Académie des Sciences en 2020. En 2024, il est à nouveau mis à l'honneur avec l'obtention du Grand Prix IMT-Académie des Sciences.

Retrouvez les parcours des anciens élèves de l’ENS Paris-Saclay sur le Réseau normalien.

Le Grand Prix IMT – Académie des sciences est attribué à Patrice Abry pour ses contributions exceptionnelles à l'analyse des signaux complexes.

Elsa Dupraz, lauréate du Prix Espoir IMT-Académie des Sciences 2024

vraoult — Mon, 21 Oct 2024 19:36:06 +0000

Elsa Dupraz, lauréate du Prix Espoir IMT-Académie des Sciences 2024 vraoult lun 21/10/2024 - 21:36

Un parcours académique déjà riche

Après avoir intégré l’ENS Paris-Saclay, Elsa Dupraz s’oriente vers la théorie de l’information et les télécommunications, se spécialisant dans le traitement de l’information. Ses années à l’École lui ont permis de se forger une expertise pluridisciplinaire en combinant rigueur scientifique et ouverture aux nouvelles technologies.

Elle poursuit ensuite son parcours par un doctorat en traitement du signal, au cours duquel elle découvre les multiples applications du codage de canal. Cette technique, utilisée pour corriger les erreurs dans les transmissions de données, devient rapidement son champ de prédilection. Sa thèse, axée sur la compression de données et la fiabilité des transmissions, révèle un potentiel inattendu du codage de canal, notamment dans des domaines comme le calcul en mémoire et le stockage de données.

Après son doctorat, Elsa Dupraz choisit de continuer à explorer de nouveaux horizons en effectuant un post-doctorat à l’université d’Arizona, aux États-Unis. Ce séjour lui permet d’approfondir ses recherches dans un contexte international et de découvrir l’étendue des applications du codage de canal au-delà des télécommunications. Elle s’immerge dans le domaine du stockage de l’information et du calcul en mémoire, des secteurs moins explorés en France mais porteurs d’innovation.

Ce passage aux États-Unis élargit son champ de recherche et marque le début de collaborations internationales avec des équipes de recherche de renommée mondiale, notamment à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign et à Polytechnique Montréal. Ces partenariats fructueux la conduisent à se pencher sur des applications du codage de canal dans l'intelligence artificielle et le calcul haute performance, avec des projets soutenus par des programmes internationaux comme le Transatlantic Research Partnership.

Recherches novatrices et impact international

Depuis 2015, Elsa Dupraz est chercheuse à IMT Atlantique (anciennement Télécom Bretagne), où elle continue de repousser les limites des applications du codage de canal. Outre ses travaux dans les télécommunications, elle explore des secteurs émergents comme le stockage sur ADN. Ce domaine prometteur pourrait révolutionner le stockage des données en permettant de créer des disques durs moléculaires extrêmement compacts et durables. Grâce à son expertise en correction d’erreurs, Elsa joue un rôle clé dans le développement de ces nouvelles technologies.

Entre 2019 et 2024, elle bénéficie du soutien de divers programmes de recherche, ce qui lui permet de développer des modèles statistiques pour améliorer la fiabilité du calcul en mémoire et du stockage sur ADN. Aujourd’hui, ses recherches ouvrent la voie à des innovations qui pourraient transformer aussi bien l’industrie des télécommunications que celle des centres de données, confrontés à des défis énergétiques croissants.

Un modèle pour la nouvelle génération

Avec ce prix Espoir IMT-Académie des Sciences 2024, Elsa Dupraz voit ses efforts récompensés, mais son parcours ne fait que commencer. Sa capacité à naviguer entre différentes disciplines et à développer des solutions pour des problèmes concrets fait d’elle une figure montante de la recherche technologique.

Le saviez-vous ?

Les recherches d’Elsa Dupraz sur le codage de canal trouvent des applications révolutionnaires, comme le stockage d’informations sur ADN, une alternative prometteuse aux data centers actuels. Grâce à sa densité exceptionnelle et à sa robustesse, l’ADN synthétique pourrait devenir un support de stockage d’informations durable et économe en énergie.

Retrouvez les parcours des anciens élèves de l’ENS Paris-Saclay sur le Réseau normalien.

Prix et distinction

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Elsa Dupraz, alumni de l’ENS Paris-Saclay (promotion 2007, département Nicolas Tesla), vient d’être honorée par le prestigieux Prix Espoir IMT-Académie des Sciences 2024 pour ses recherches pionnières sur le codage de canal. Son parcours est un modèle d’excellence et d’innovation dans le domaine des télécommunications et au-delà.

Le CEPS, un laboratoire au cœur des enjeux de sociétés

vraoult — Mon, 21 Oct 2024 19:02:08 +0000

Le CEPS, un laboratoire au cœur des enjeux de sociétés vraoult lun 21/10/2024 - 21:02

Répondre aux défis économiques contemporains

Le CEPS est partie prenante d’un projet novateur avec le laboratoire EPEE de l'Université d’Évry Paris-Saclay. La combinaison des travaux de recherche et des programmes de master et de doctorat ambitionne de former de nouvelles cohortes d’économistes en réponse aux défis de sociétés soulevés par le débat public et les besoins consécutifs à la mise en œuvre de politiques publiques spécifiques.

Les travaux réalisés reposent sur la complémentarité entre fondements théoriques et applications opérationnelles, pour répondre par exemple à des interrogations aussi diverses que les liens entre inégalités de richesse, bouleversement climatique et effet sanitaire, et ainsi guider les décideurs publics et privés vers des pratiques plus adaptées à la complexité des situation rencontrées. Cette recherche s’inscrit aussi dans un vaste agenda sur l’allocation des ressources rares, et des schémas incitatifs pour atteindre des objectifs normatifs qu’ils relèvent d’un marché et ainsi d’interactions stratégiques, ou d’acteurs à la prise de décisions individuelles comme une municipalité, une région ou un Etat. Enfin, cela conduit à une exploration plus globale du bon fonctionnement des systèmes politiques qui régissent les règles, et la façon dont elles sont adoptées, à travers des processus de votes et de représentation, qui selon leur format peuvent engendrer des issues multiples, voir être manipulables.

Collaboration avec d'autres disciplines

Le CEPS se démarque par ses collaborations à l’interface d'autres disciplines, dont les mathématiques appliquées, les sciences environnementales, la démographie, l’histoire et les sciences politiques. Par exemple, l’une des recherches menées consiste en l’étude des effets de l’accumulation historique de différentes cultures, comme en témoigne la diversité toponymique, sur la croissance de long terme. L’objectif peut se résumer en l’élaboration de nouveaux outils de mesure de bien-être, mais aussi de soutien à la démocratie locale, pour une meilleure prise en compte de cette diversité.

Ces collaborations interdisciplinaires sont favorisées par la richesse de l’écosystème scientifique de l’Université Paris-Saclay, portée, entre autres, par la GS Economie et Management. La proximité avec la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) Paris-Saclay facilite la création de projets interdisciplinaires et le développement de nouvelles synergies de recherche.

Des collaborations nationales et internationales

Sur le plan international, le CEPS est à l’initiative de l’organisation du Virtual Market Design Seminar, un séminaire bi-hebdomadaire co-organisé avec le Max Planck Institute de Bonn, l’université de Cologne, et le ZEW (Zentrum für Europäische Wirtschaftsforschung) à Mannheim. Ce séminaire en ligne, lancé pendant la pandémie du COVID, permet de réunir des chercheuses et des chercheurs de tout horizon géographique, sans déplacement, et d’inviter des intervenants pour discuter des dernières avancées sur l’allocation des ressources rares et le bon fonctionnement des marchés pour atteindre des objectifs socialement souhaitables.

Cette dynamique s’inscrit aussi dans l’organisation d’événements internationaux annuels, dont l'European Workshop on Market Design, une rencontre désormais établie en collaboration avec le ZEW et l’Université de Rice, et la conférence Long-Run Dynamics in Economics, qui s’attrait à l’usage des modèles macroéconomiques dynamiques pour améliorer la compréhension de phénomènes diverses de long terme tels que la croissance, la santé, la démographie, le développement durable et les inégalités.

D’autres événements, plus ponctuels, comme le workshop d’économie politique PolEcon Workshop en juin dernier, qui a réuni des experts à l’interface de l’économie et des sciences politiques, sont proposés chaque année au grès de l’évolution des agendas de recherche des membres du CEPS.

Des publications de premier plan

Malgré une équipe de taille modeste, le CEPS se distingue par la publication d’articles dans des revues internationales de premier plan, témoignant de la reconnaissance et de l’influence de ses recherches dans des domaines variés. Parmi elles publications, certaines ont un impact majeur :

« Pairwise Stable Matching in Large Economies », publié dans Econometrica en 2021, explore les processus d’appariements et leurs caractéristiques sur les populations concernés. Il apporte un nouvel éclairage théorique pour répondre à des applications multiples d’allocation de ressources sans l’usage d’un prix.
« Multinationals’ Sales and Profit Shifting in Tax Havens », publié dans l'American Economic Journal: Economic Policy en 2022, analyse les stratégies des multinationales envers les paradis fiscaux, un sujet d’importance dans les débats actuels sur la fiscalité et la régulation économique internationale.
« Intragenerational Inequality Aversion and Intergenerational Equity », paru dans l'European Economic Review en 2022, traite des questions d'équité intergénérationnelle et intragénérationnelle, un enjeu majeur dans les discussions sur la durabilité et les politiques économiques de long terme.

Ces publications démontrent l’influence du CEPS dans des champs de recherche divers, et soulignent la portée internationale de ses travaux. Elles illustrent également la capacité du laboratoire à combiner une recherche fondamentale et appliquée, en réponse aux enjeux économiques contemporains. Les travaux du Centre d’Économie de l’ENS Paris-Saclay contribuent à éclairer les décideurs publics et privés tout en participant activement au débat public sur des questions de société.

Recherche

Recherche - Valorisation

Le Centre d’Économie de l’ENS Paris-Saclay (CEPS) se distingue par son attachement à traiter des questions économiques contemporaines au sein d’un département (DER) de sciences humaines et sociales, combinant des approches théoriques, empiriques et expérimentales.
Le laboratoire s’appuie sur de fortes collaborations inter-institutionnelles au sein de l’espace européen. Sa politique scientifique, organisée autour de trois axes, porte sur la théorie économique, les politiques publiques et la macroéconomie.

Centre d'Economie de Paris-Saclay