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Transfert de technologie signé pour Kimialys

LBPA - Crédits photo : Carme Arisa
LBPA - Crédits photo : Carme Arisa
La start-up Kimialys peut désormais commercialiser des chimies de surface innovantes appliquées aux biocapteurs, et appelées à révolutionner à moyen terme le diagnostic précoce des maladies, suite à la signature du contrat de transfert de technologie du projet de maturation.

Jeudi 25 mars 2021, Xavier Apolinarski, Président de la SATT Paris-Saclay et Cyril Gilbert, CEO de la start-up Kimialys, ont signé un contrat de transfert de technologie.

Cette nouvelle étape fait suite à une convention de maturation initiée entre la SATT Paris-Saclay, le CNRS et l’ENS Paris-Saclay, en octobre 2017, dans le cadre du projet GLISS (General Liquid Interface Specific Surfaces).

« La signature de ce contrat de transfert est pour nous tous l’aboutissement d’une très belle aventure, scientifique, technologique et humaine, au cours de laquelle nous avons su, collectivement, paver le chemin menant de la recherche appliquée à la création d’entreprise » conclut Sterenn Gernigon, Directrice de l’Investissement Pôle Ingénierie et Numérique de la SATT Paris-Saclay.

Kimialys

La start-up Kimialys développe et commercialise des chimies de surface innovantes appliquées aux biocapteurs, permettant d’augmenter leur sensibilité et spécificité, et ouvrant de nouvelles possibilités dans le diagnostic in vitro.

  • Dr. Claude Nogues, chercheuse CNRS à l’ENS Paris-Saclay, travaille depuis 10 ans sur le développement de la technologie brevetée de Kimialys. . Elle est experte en physique-chimie, biophysique, chimie de surface et colloïdale.
  • Cyril Gilbert, investisseur technologique chez Jolt Capital, a rejoint Claude Nogues pour fonder Kimialys et accélérer le développement de solutions de diagnostic haute performance.
  • Consultez le site internet.

Un nouveau chapitre pour Kimialys

L’ambition de la société est aujourd’hui claire : démocratiser sa technologie pour que son impact soit le plus fort possible dans le monde du diagnostic. Un impact qui passera, dans un premier temps, par l’intégration via d’autres industriels de la solution de Kimialys, puis, dans un second temps, par le développement de ses propres tests diagnostiques.

Après une première partie de carrière consacrée à la recherche dans un laboratoire académique, je trouve particulièrement grisante la prise de risque associée à la création d’une entreprise et le travail consistant à former une équipe engagée au service d’une mission qui nous tient tous à coeur.

Les étapes du projet

Cet accord de transfert de technologie découle de dix années de recherche menées au sein du Laboratoire de biologie et de pharmacologie appliquée (LBPA), une unité mixte de recherche (UMR) ENS Paris-Saclay – CNRS.

10 ans de recherches au laboratoire LBPA de l'ENS Paris-Saclay

Dr. Claude Nogues, chercheuse CNRS au LBPA de l’ENS Paris-Saclay, est à l’origine de ce projet.
Elle travaille depuis 10 ans sur le développement de la technologie brevetée de Kimialys, grâce à son expertiseen physique-chimie, biophysique, chimie de surface et colloïdale.
« Nous avions alors pour ambition de mettre au point une méthodologie exclusive relative à une chimie de surface, permettant de détecter une molécule en milieu complexe en s’affranchissant de toute interaction non spécifique » explique-t-elle.

Le potentiel de valorisation dans le domaine de la santé des recherches du LBPA a été détecté par le service de valorisation de l’ENS Paris-Saclay.
« Conscients de l’intérêt que pourraient susciter ces résultats sur le marché des biopuces dans le domaine du diagnostic, nous nous sommes très rapidement tournés vers l’accompagnement de la SATT, d’abord dans le cadre d’une prestation de valorisation puis d’une demande de financement de maturation », explique Christian Hamon, responsable de la Direction en appui à la recherche et l’innovation de l’ENS Paris-Saclay. Parvenir à accompagner ainsi un projet de recherche très fondamentale jusque sur le marché est toujours une grande satisfaction ».

18 mois de maturation entre 2017 et 2019

De nombreuses étapes ont été franchies, tant sur les aspects scientifiques et technologiques que sur le plan de la propriété intellectuelle et du business.

  • Côté scientifique et technologique : «Nous avons pu non seulement démontrer la pertinence de notre approche sur des surfaces planes de biopuces, mais aussi la transposer sur des structures sphériques, telles que les nanoparticules », précise Claude Nogues.
  • Côté propriété intellectuelle : « Ce temps a été mis à profit pour formaliser les actifs – via un brevet et deux savoir-faire – en vue de leur transfert », explique Arnaud Péral, chargé de valorisation au CNRS. « D’autant plus quand, comme c’est le cas pour Kimialys, on a su associer à une technologie puissante un solide portefeuille de propriété intellectuelle », ajoute Arnaud Péral.
  • Côté business : Cyril Gilbert, – ingénieur de formation, spécialisé en investissement DeepTech, passé par Jolt Capital, a rejoint Claude Nogues pour fonder Kimialys en octobre 2020 et accélérer le développement de solutions de diagnostic haute performance. « J’ai été immédiatement séduit par la robustesse de la technologie, son potentiel de rupture du marché et sa capacité à être déclinée vers différentes applications », confie ce dernier.