Louis Godeffroy

Louis Godeffroy (chimie)

Louis Godeffroy( thèse à l’Université Paris Cité) est un ancien élève du Département d'enseignement et de recherche (DER) de Chimie. En 2024, il est lauréat du Prix de Thèse  Division de chimie physique (DCP) de la Société chimique de France, ex-aequo Joana Vaz Ramos (thèse à l’Université de Strasbourg).

Portrait

Grâce à son cursus orienté vers la recherche, j’ai eu l’opportunité d’effectuer de nombreux stages dans des laboratoires à la pointe de l’innovation, ce qui a nourri mon projet de thèse, financé par l’École, et renforcé ma passion pour la recherche. Au sein du Département de chimie, j’ai également bénéficié d’un accompagnement personnalisé qui a grandement contribué à la construction de mes projets.»

« L’ENS Paris-Saclay m’a offert une formation générale et interdisciplinaire, qui continue de m’aider à aborder des projets variés et challengeant. Grâce à son cursus orienté vers la recherche, j’ai eu l’opportunité d’effectuer de nombreux stages dans des laboratoires à la pointe de l’innovation, ce qui a nourri mon projet de thèse, financé par l’École, et renforcé ma passion pour la recherche. Au sein du Département de chimie, j’ai également bénéficié d’un accompagnement personnalisé qui a grandement contribué à la construction de mes projets.»

Après deux années de formation générale au Département de Chimie de l’École, il a choisi de poursuivre un M2 à Sorbonne Université pour se spécialiser en électrochimie et en spectroscopies aux rayons X, une spécialisation unique à cette université. Suite à cette année de M2, il a effectué une Année de Recherche Pré-doctorale à l’Étranger (ARPE) au sein de l’équipe du Professeur Tschulik, à la Ruhr-Universität Bochum en Allemagne.
Il a étudié l’interface platine/eau via la méthode des "nano-impacts", une technique électrochimique permettant de sonder le comportement de nanoparticules uniques directement en dispersion. Séduit par ce domaine émergent de la nanoélectrochimie, il a ensuite entrepris une thèse sous la direction de Frédéric Kanoufi à l’Université Paris Cité.»

L'étude de la réactivité des nanoparticules sans interférences liées aux liants et additifs présents dans les électrodes de batteries et d’électrolyseurs

« Ma thèse portait sur l’étude de la réactivité (électro)chimique de nanoparticules uniques par des techniques de microscopie, notamment de microscopie optique super-résolue. Contrairement à la méthode des nano-impacts, qui isole les nanoparticules dans le temps, mon approche consistait à les isoler spatialement pour réaliser des analyses à plus haut débit. L’objectif principal était d’étudier la réactivité des nanoparticules sans interférences liées aux liants et additifs présents dans les électrodes de batteries et d’électrolyseurs, des systèmes cruciaux pour la transition énergétique. Cette approche m’a permis de mieux comprendre les mécanismes complexes de divers systèmes, comme les nanoparticules de nickel utilisées comme catalyseur pour la réduction de l’eau.»

Prix de Thèse de la Division de chimie physique (DCP) en 2024

En 2024, il reçoit le Prix de Thèse de la Division de chimie physique (DCP), ex-aequo avec Joana Vaz Ramos (thèse à l’Université de Strasbourg).
« Recevoir cette distinction est un accomplissement personnel qui me motive à poursuivre mes efforts dans le domaine de la chimie physique. Cela dit, je dois souligner que cette thèse n’aurait pas été possible sans l’accompagnement exceptionnel de mon directeur de thèse, Frédéric Kanoufi, et de mon co-encadrant, Jean-François Lemineur.»

Le développement de la microscopie aux rayons X (STXM) en conditions électrochimiques

Il poursuit actuellement un post-doctorat au Helmholtz-Zentrum Berlin, où il travaille principalement au synchrotron BESSY II sur le développement de la microscopie aux rayons X (STXM) en conditions électrochimiques.
Cette technique, plus avancée que celles utilisées durant ma thèse, permet d’obtenir des informations chimiques précises sur les matériaux étudiés. Mon objectif reste le même : explorer de nouveaux matériaux pour l’énergie.

À plus long terme, j’aspire à revenir en France afin de développer des méthodes d’analyse innovantes qui contribueront à une meilleure compréhension des mécanismes fondamentaux des systèmes énergétiques.