Daron Acemoglu - Docteur Honoris Causa 2017 ENS Paris-Saclay

Daron Acemoglu

Docteur Honoris Causa 2017

« Charles P. Kindleberger Professor of Applied Economics » au département d’économie du Massachusetts Institute of Technology

Titulaire d’un doctorat en économie de la London School of Economics, Daron Acemoglu est aujourd’hui « Charles P. Kindleberger Professor of Applied Economics » au département d’économie du Massachusetts Institute of Technology.
Il est membre de l’Académie des Sciences Américaine et lauréat en 2005 de la John Bates Clark Medal, qui récompense tous les deux ans le meilleur économiste de moins de quarante ans aux Etats-Unis. Il est l’auteur de 4 livres et de plus de 150 articles scientifiques qui couvrent les principaux champs de l’économie en jetant des passerelles très prometteuses vers d’autres disciplines. Il figure parmi les 10 économistes les plus cités au monde.

Champs de recherche

Les recherches de Daron Acemoglu couvrent un large domaine des Sciences Economiques : économie politique, économie de la croissance et du développement, théorie du capital humain, économie de l’innovation et de l’apprentissage, économie du travail, économie des réseaux.

Why Nations Fails ?

Why Nations Fails fait partie des ouvrages emblématiques de Daron Acemoglu. Co-écrit avec le politologue James A. Robinson, de l’université d’Harvard, il paraît en 2012.

Le livre explique pourquoi, au cours de l’Histoire, certains pays sont devenus prospères alors que d’autres sont restés dans la pauvreté. Il mobilise, pour ce faire, les constats de l’économie du développement, de l’institutionnalisme et de l’histoire économique.

La thèse de Daron Acemoglu et son co-auteur est exprimée ainsi : « les pays différent économiquement parce que leurs institutions, c’est-à-dire les règles qui influencent la façon dont une économie fonctionne et les incitations qui motivent les individus différent ». Ils développent des études de cas pour illustrer leur propos.

Les pays les plus riches sont régis par des institutions « inclusives » qui encouragent l’accumulation du capital, l’innovation et la prise de risque. Les pays les plus pauvres sont sous le joug d’institutions « extractives » où « des «élites politiques étroites organisent la société à leur propre profit et aux dépens de la grande majorité des gens ». La spoliation du travail par une minorité n’encourage pas l’innovation sans laquelle une croissance durable est impossible.