ISOP'2019 : Lumière sur le photochromisme
Recherche de sponsors, communication, coordination, tout est une affaire d’organisation lorsque l’on est un jeune chercheur. Céline Jégat, Luca Polacchi et Jan-Patrick Calupitan le savent puisqu’en plus de leurs travaux de recherche ou la préparation de leur doctorat, ils sont engagés avec leurs collègues du PPSM dans le comité d’organisation de la conférence ISOP du 23 au 27 septembre 2019 à l’Institut Pasteur.
« ISOP c’est un peu les jeux olympiques du photochromisme », révèle Céline Jégat, doctorante au PPSM. "Pendant 5 jours, des dizaines de communications scientifiques vont être données chaque jour par de jeunes chercheurs et experts académiques. Rencontres, présentations, sessions posters, tout va être matière à échanger sur les résultats de travaux de recherche obtenus en photochromisme et ceci dans une ambiance conviviale".
La recherche de sponsors
L’équipe s’est lancée dès février dans le démarchage des partenaires industriels (éditeurs, équipementiers laser, verriers…) qui souhaitaient apporter leur soutien financier à la conférence. Echange de bons procédés puisqu’ils présenteront leurs services, produits ou équipements sur les stands ou entre deux présentations orales scientifiques.
« La recherche de sponsors est une activité qui permet d’anticiper sur notre futur métier de chercheur, d’abord pour l’achat d’équipements d’un laboratoire mais aussi pour la communication avec les industriels, c’est très important », précise Jan-Patrick Calupitan, post-doctorant au PPSM, spécialisé dans la photophysique après une thèse en photochromisme.
Posters & communication
Dès le début de la semaine, les jeunes chercheurs du PPSM ont accueilli les participants de la conférence venus du monde entier. Avec les autres doctorants, ils présenteront leurs recherches scientifiques dans un seul et même lieu. Céline parlera des bâtonnets d’or de taille nanométrique. Depuis un an, elle travaille sur ce projet de thèse en mettant à la surface des molécules photochromes, étudiant ainsi leur impact et leurs interactions. Son expérience au Japon lui a d’ailleurs permis d’avancer de manière significative dans ses recherches. « Le poster est une communication très appréciable car elle permet davantage d’interactions avec les chercheurs ». Luca, lui, a consacré ses recherches dans le développement de matériaux mécanofluorochromes. « Au lieu d'utiliser la lumière, on utilise des forces mécaniques. En effet, mon travail de recherche consiste à réaliser des polymères capables de devenir fluorescents lorsqu'ils sont soumis à des stimulations mécaniques.»
Visite culturelle à Paris
Au milieu de cette semaine chargée en présentations, une bulle d’air culturelle sera proposée aux participants avec à la carte une visite de Montmartre, de l’Opéra de Paris ou encore de la Tour Eiffel. L’équipe des organisateurs s’est investie avec enthousiasme dans l’organisation de cette demi-journée : « toutes les conférences internationales proposent un tour de la ville qui accueille la conférence, rappelle Céline Jégat. C’était déjà le cas en 2016 à Shanghai, en 2013 à Berlin. »
« L’organisation d’un tel événement c’est beaucoup d’anticipation. Cela fait appel au management d’équipe, à des compétences en commerce et en communication qui ressurgiront ensuite sur notre métier d’enseignant-chercheur et de chercheur », concluent ensemble Céline, Jan-Patrick et Luca.