Contact
communication [at] ens-paris-saclay.fr (Communication)

4 nouveaux projets artistiques dans l’École

Jardin de l'ENS PAris-Saclay - Crédits photo : Michel Denancé (RPBW)
Crédits photo : Michel Denancé (RPBW)
Quatre nouveaux projets artistiques pour l'espace événementiel Emmy Noether, l'atrium Germaine Tillion, la Scène de recherche et le jardin. Présentation des projets lauréats...

Dans le cadre du décret du 29 avril 2002 relatif à l'obligation de décoration des constructions publiques, l'appel à candidatures au 1% artistique de l'ENS Paris-Saclay a permis de sélectionner quatre projets de créations artistiques.

Projets artistiques

    Crédits photo : Michel Denancé RPBW.

L'Alpha, l'Oméga et l'Infini

de Tobias PILS (né en 1971)

Fresque
Espace événementiel Emmy Noether

Tobias Pils, peintre autrichien, a retenu l'attention du comité par la puissance graphique de sa proposition (qui emprunte autant aux graphes urbains qu'à l'énergie d'un Picasso) ; sa volonté de livrer une allégorie du rapport entre l'humanité et la connaissance s'inscrit parfaitement dans le contexte.

 

Ensemble de 5 sculptures figuratives
(en cours de réalisation)

Bassin 1 (ouest) : Les chauves-souris
Bassin 3 : La barque et les personnages
Bassin 2 : Les cyprès
Bassin 4 : Les ronciers et la grenouille
Bassin 5 (est) : Les libellules

de Jean-Marie APPRIOU (né en 1986)

Sculptures en fonte d'aluminium (1% - 2020)
Installation prévue début 2021 dans le jardin

Ce jeune sculpteur français, à la notoriété grandissante, s'est imposé par sa capacité à habiter les bassins du jardin de sculptures qui traitent, de manière presque symboliste, du cycle de la création et de la vie.
Dans un cas comme dans l'autre, on est loin de l'ésotérisme froid ou conceptuel qu'on associe parfois à l'art contemporain.

 

Archipel tonique

de Matali CRASSET (née en 1965)

Mobilier
Atrium Germaine Tillion

La proposition de Matali Crasset a séduit par l'idée de poser des ilots (un archipel) qui invitent à autant de manières de se poser pour être ensemble.

 

Les Oiseaux
(en cours de réalisation)

de Charles Meaux (né en 1967)

Œuvre multimédia
Scène de recherche

L'œuvre sonore, filmique et immersive de Charles de Meaux, introduit dans la Scène de recherche, une musique de MESSIAEN chantée par des oiseaux ; elle s'est imposée par sa délicatesse poétique.

La diffusion immersive spatialisée de cette performance où l’on rend à la
nature sa création en sera la trace.
Cette pièce sonore sera accompagnée de la projection d’un film évoquant le mouvement dans une composition géométrique filmée dans le milieu
naturel de vie des oiseaux.

 

Le comité artistique

Ce comité dont la composition est réglementée comprenait :

  • un représentant de la direction régional des affaires culturelles ;
  • une historienne de l'art, Valérie da Costa, nommée par le ministère de la culture ;
  • une représentante du syndicat des artistes plasticiens ;
  • Bernard PLATTNER, l'architecte du bâtiment chez Renzo Piano ;
  • Marie CORNU, directrice de recherche CNRS à l'ISP, spécialiste de droit du patrimoine ;
  • Franck GAUTHEROT, directeur du centre d'art contemporain "le Consortium" à Dijon ;
  • Pierre-Paul ZALIO, Président de l'ENS Paris-Saclay en sa qualité de maître d'ouvrage commanditaire.


Ce comité a défini la nature des quatre lots :

  • peinture murale pour l'espace événementiel Emmy Noether ;
  • mobilier pour l'Atrium ;
  • sculptures pour le jardin
  • œuvre multimédia pour la Scène de recherche.

Sur cent propositions reçues, douze ont été sélectionnées et auditionnées pour arriver enfin au choix final. Deux critères ont guidés ce choix : la force de la proposition artistique et la cohérence avec le contexte de l'École.

Tous les artistes candidats ont eu connaissance du patrimoine issu du 1% artistique de la construction de l'ENSET, des œuvres restaurées à l'occasion du déménagement.

Cet ensemble artistique d'une qualité exceptionnelle, rassemblé dans l'espace du nouveau bâtiment, va conférer à l'École une singularité très forte au sein du campus de l'Université, tout à fait cohérente avec ce qui est, depuis 1912, une part de son âme et de son projet.

L'effet ou la portée d'une œuvre artistique ne se décrètent pas ; si l'œuvre est forte, sa présence produit pour chacun de nous des effets différents, personnels, changeants avec le temps. Ce sont les personnels, les élèves, tous nos visiteurs, qui pourront, au fil du temps, répondre à cette question. Ce que je peux espérer, en général, c'est que ce compagnonnage quotidien avec des œuvres fortes nous invite à une réflexivité et à une exigence pour nos propres questionnements. La confrontation aux questionnements ouverts de la création est, pour une école de formation à la recherche et à l'enseignement, une chose souhaitable et nécessaire.