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Claire Lambard, référente égalité et chargée de mission diversité et inclusion

Claire Lambard, référente égalité et chargée de mission diversité et inclusion
L’ENS Paris-Saclay s’engage pour l’égalité femmes-hommes depuis plusieurs années, sous l’impulsion des chargé.es de mission égalité, notamment avec son plan d’égalité professionnelle en 2020. Claire Lambard, directrice du département d'enseignement et de recherche (DER) de langues, est également référente égalité et chargée de mission diversité et inclusion à l'École.
"Les questions d'égalité m'ont toujours tenu à cœur, car dans la société d'aujourd'hui il est essentiel d'œuvrer tous les jours pour veiller à l'égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles."

Portrait

Claire Lambard a intégré l'ENS Cachan en 2007,au département des langues. Elle a obtenu l'agrégation en 2010. Après son diplôme de l'ENS Cachan, elle a enseigné dans différents lycées avant d'être recrutée à l'ENS en 2015. Elle est enseignante d'anglais, coordonne les cours LANSAD (enseignement de l'anglais aux spécialistes d'autres disciplines) pour plusieurs DER et dirige le DER Langues depuis janvier 2022.

Référente égalité et chargée de mission diversité et inclusion de l'ENS Paris-Saclay

Elle a été nommée chargée de mission égalité auprès de la Présidence de l'Ecole en octobre 2020. Aujourd'hui, elle est  référente égalité et chargée de mission diversité et inclusion depuis la rentrée 2023. "Les questions d'égalité m'ont toujours tenu à cœur, car dans la société d'aujourd'hui il est essentiel d'œuvrer tous les jours pour veiller à l'égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles."

En tant que référente égalité, elle est chargée de mettre en œuvre le plan égalité professionnelle de l'École, en collaboration avec la direction des ressources humaines. Un nouveau plan doit d'ailleurs être présenté dans les instances d'ici la fin 2024. "J'organise également différentes actions pour promouvoir la mixité dans les filières, comme ça a été le cas récemment avec la nouvelle série de vidéos et de posters Paroles de femmes, à l'occasion de la semaine de l'égalité. Enfin, je veille à la mise en place de formations et d'actions afin de mieux lutter contre les violences sexistes et sexuelles, et je fais partie de la cellule d'écoute de l'École sur ces sujets."

Quelles sont les actions principales menées ?

Pour donner quelques exemples d'actions mises en place récemment, comme prévu dans le plan égalité professionnelle, nous avons procédé à l'amélioration des installations de la salle d'allaitement de l'École, qui permet notamment aux femmes qui souhaitent tirer leur lait en toute sérénité.

Nous avons également accueilli des classes d'école élémentaire et de lycée en février et en mars pour des ateliers mettant en avant des femmes scientifiques et/ou la mixité dans les sciences, afin de sensibiliser sur ces thématiques.

Enfin, nous sommes en train de finaliser la mise en place d'une plateforme qui permettra aux témoins et victimes de VSS de faire remonter leurs signalements à l'École de façon anonyme ou non.

Comment ces actions s'articulent-elles avec les élèves ?

Je travaille régulièrement avec les associations ou clubs de l'École, car il est important de travailler ensemble sur ces thématiques pour faire avancer les choses.

Les resposables anti-VSS du Bureau des étudiants (BDE) et l'association les Sorcières de Saclay ont, par exemple participé à la mise en place de notre nouvel outil de signalement en ligne. Les Sorcières ont également organisé avec la mission égalité la venue de l'exposition la Voix des Femmes, d'Elise Ammi, lors de la semaine de l'égalité 2024, en parallèle de l'exposition Paroles de Femmes organisée par l'École.

Quel est l'objectif des bourses pour les femmes en science mis en place par l'École ?

Les bourses Femmes en science ont pour but de permettre à des femmes de bénéficier d'une bourse d'un an dans le cadre de leur formation. L'objectif de notre École est de rendre plus visible les femmes dans des disciplines encore trop masculinisées, mais aussi de les inciter davantage à envisager ces formations. La mixité des filières est un enjeu majeur pour la recherche, car elle permet d'obtenir une plus grande richesse de perspectives, d'expériences, d'approches.

Une de vos dernières actions est la présentation de l'outil, le violentomètre. Comment sera-t-il utilisé à l’École ?

Le violentomètre conçu par Giorgia Magni et la Fondation l'Oréal permet de donner un outil très concret à tous les usagers et usagères de l'École pour mieux identifier des situations éventuelles de violences sexistes et sexuelles.
Il est souvent difficile de mettre des mots sur ce qu'on ressent ou ce que l'on vit : cet outil permet de savoir avec certitude que ce que l'on vit n'est pas normal.

J'espère que les personnes se sentiront ensuite plus en confiance, s'ils ou elles le souhaitent, pour contacter l'École et faire remonter leur signalement.

Quels sont les projets avenir ?

Dans les mois à venir, nous avons deux gros chantiers : d'un côté le nouveau plan égalité professionnelle de l'Ecole à préparer, car le précédent arrive à échéance en 2024. Nous devons donc réfléchir aux actions que nous souhaitons mettre en place pour les trois années à venir sur les sujets d'égalité professionnelle et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

D'un autre côté, nous travaillons à la mise en place d'une Cordée de la réussite avec un collège et un lycée des environs, un projet qui nous permettra notamment d'avoir des partenaires privilégiés avec lesquels organiser nos actions de sensibilisation des publics scolaires à la science et à la recherche afin de lutter contre les biais de genre.