Innovation pour les biocapteurs et les nanoparticules
Ces biomarqueurs sont des molécules complexes présentes à de très faibles concentrations dans des échantillons humain (tissus, sang ou autres).
Biomarqueurs et biocapteurs
Le projet GLISS est né d’une problématique sur laquelle l’équipe de Claude Nogues et Malcolm Buckle s’est penchée depuis longtemps : comment réduire les interactions non spécifiques entre les macromolécules biologiques (les biomarqueurs) et les surfaces des biopuces utilisées dans les biocapteurs dits « label free » et en même temps optimiser la distribution, l’orientation et la disponibilité des molécules immobilisées (ligands) pour augmenter la sensibilité des biocapteurs en optimisant la sélectivité de la détection ?
L’équipe a trouvé une solution élégante – GLISS qui lorsque appliquée au domaine de la santé permet un diagnostic plus précoce et propose une aide précieuse à la prise de décision de la part du corps médical. G
Gliss : du projet à la start-up
Avec le soutien de l’ENS Paris-Saclay et de son service de valorisation, l’équipe a soumis un dossier de maturation qui a été présélectionné par la SATT Paris-Saclay (Société d'Accélération de Transfert Technologique) pour la phase de co-construction, afin de transférer notre produit vers l’industrie en vue de la création d’une start-up. Ce financement et cet accompagnement sur une période de 18 mois ont permis d’étoffer l’équipe par le recrutement de deux ingénieurs de recherche qui travaillent en synergie sur différents aspects du projet.
Dans le même temps, le projet a été sélectionné par le programme Challenge + de HEC Paris qui propose des cours intensifs sur tous les aspects de la création d’une start-up. Un programme couronné avec succès car notre projet GLISS a remporté le premier prix du FORUM HEC Challenge +.
L’aventure continue puisque la création de la Start-up GLISS est programmée pour le début 2019 et son installation dans les locaux de l’ENS Paris-Saclay.