Journée internationale des femmes et des filles de science

Contexte

Cette journée internationale proclamée en 2019 par les Nations Unies a pour but de favoriser et accroître la participation des femmes et des filles dans les domaines scientifiques.

Elle fait suite au constat de l’Institut statistiques de l’UNESCO que moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes.
Entre 2014 et 2016, environ 30% seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux sciences, technologie, ingénierie et mathématiques dans l’enseignement supérieur.
Cet évènement vient rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle clé dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.

A l'occasion de cette journée, quatre scientifiques de l'ENS Paris-Saclay vont intervenir auprès des classes élémentaires de l'école du plateau du Moulon : 

• Loris Tharaud, Thomas Recouly, Myriam Sadeddine, Océane Le Clanche, Constance Sibille, Lina Coulaud, Emeline Delcros et Lucie Meunier en chimie,
• Clément Lafague en physique,
• Valérie Péris-Delacroix en biologie,
• Émeline Faugère en génie mécanique
• Cécile Oliver-Leblond en génie civil et environnement.

Déroulement des ateliers

En chimie

Les étudiants et étudiantes du département animeront 2 ateliers :

• La chimie et la lumière : Il s’agit de montrer comment la chimie peut permettre de donner naissance à de la lumière, ou comprendre des phénomènes qui en produisent (luminescence). Dans la cadre de cette journée, un lien sera fait avec les travaux de Marie Curie, illustre scientifique titulaire d’un prix Nobel de physique et un autre de chimie, sur la Radium et sa radioluminescence (émission de lumière liée à la désintégration radioactive d’un corps) seront évoqués.
• La police scientifique : L’atelier consiste à trouver, au moyen de l’analyse de plusieurs indices, le/la/les coupable(s) d’un vol.
  Ces ateliers ont été élaborés dans le cadre d’une unité d’enseignement, portant sur la diffusion des savoir auprès de publics divers. Les kits d’expériences utilisés ont été conçus être utilisés auprès de personnes en situation de handicap ou dans des structures hospitalières. Ces kits permettent de réaliser des expériences de chimie simples et ludiques, et ont valu à leur inventeur, Jonathan Piard, d’être lauréat du prix de la médiation scientifique 2021 de la SCF-IdF (Société Chimique de France - Île de France).

En biologie

Les élèves auront la chance de pouvoir extraire de l’ADN à partir de fruits.

Cette manipulation sera suivie d’une présentation de Rosalind Franklin, qui a participé à la découverte de l’ADN, mais n’a jamais obtenu le prix Nobel. L’exemple de Rosalind Franklin vient illustrer "l’effet Matilda", qui désigne le déni ou la minimisation récurrente et systémique de la contribution des femmes scientifiques à la recherche, et dont le travail est souvent attribué à leurs collègues masculins. Ce phénomène tient son nom de la militante féministe américaine Matilda Joslyn Gage.

En Sciences pour l'ingénieur

Les jeunes participeront à un jeu collaboratif, dans le but commun de remplir une mission commune: la construction d’une ville.

Pour assurer cette mission, les élèves seront répartis en équipes, et devront travailler ensemble à proposer la solution la plus appropriée et à l’installer sur le plateau. La réalisation de cette mission se fera tout en se familiarisant avec des concepts en lien avec l’ingénierie et la découverte de personnalités de ce domaine.

En physique

Les normaliens débuteront par une présentation de ce qu'est la physique et de ses différentes formes, puis ils présenteront 6 ateliers différents.

Ces ateliers portent par exemple sur les énergies, ou encore sur le réchauffement climatique, et seront réalisés avec les élèves ou par les élèves. L’objectif de ces ateliers est de présenter la physique et son périmètre, montrer qu’elle est accessible à tous et à toutes, et pourquoi et comment on peut s'y intéresser.