Médiation scientifique : nos doctorants à l'oeuvre

Mewenn Yvin
Mewenn Yvin
Mewenn YVIN est doctorante en chimie-physique au Laboratoire de Photophysique et Photochimie Supramoléculaires et Macromoléculaires (PPSM) de l'École. Témoignage sur son expérience de médiation scientifique auprès d'élèves du secondaire et du primaire au sein de la Maison d'Initiation et de Sensibilisation aux Sciences (MISS).

Du doctorat à la médiation scientifique

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Je suis Mewenn YVIN étudiante en thèse de Chimie Physique en deuxième année à l'ENS Paris-Saclay.
J’ai eu mon Baccalauréat Scientifique en 2016 puis j’ai intégré l’Université Paris-Saclay au campus d’Orsay. J’ai pu faire une première année de Licence Biologie Chimie et Science de la terre. Je me suis orientée vers une Licence de Chimie (mention assez bien) que j’ai obtenue en 2019. J’ai ensuite continué en Master 1 Chimie Organique toujours à l’Université Paris-Saclay. Pour ma deuxième année de Master je suis partie à la Sorbonne Université, campus Pierre et Marie Curie. J’ai donc obtenu mon Master (mention bien) en 2021. J’ai finalement commencé ma thèse à l’ENS Paris-Saclay en décembre 2021, au sein du laboratoire de Photophysique Photochimie Supramoléculaires et Macromoléculaires (PPSM) sous la direction de Clémence Allain, Pierre Audebert et Laurent Galmiche.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre thèse ?

J’ai commencé ma thèse le 10 décembre 2021. Mon sujet de thèse est : "Synthèse de nouvelles heptazines pour la photocatalyse, à la fois en phase homogène et par l’intermédiaire de matériaux greffés." Pour l’instant je fais principalement de la synthèse qui consiste à modifier ces heptazines (cycles aromatiques alternés de carbone et d’azotes).
Ensuite je les étudierai pour savoir quelles propriétés elles possèdent. Selon leurs propriétés elles pourront être utilisées pour de la photocatalyse (accélérer des réactions grâce a une certaine longueur d’onde) ou encore être greffés sur des matériaux et ainsi modifier la surface de ce matériau.

Qu'est-ce que la MISS, et comment l'avez vous connue ?

La Maison d'Initiation et de Sensibilisation aux Sciences (MISS) propose de faire de la médiation scientifique auprès d’élèves du secondaire et du primaire. Elle recrute des doctorants de tous domaines et leur propose de réaliser des ateliers scientifiques pour ainsi faire connaitre la science aux plus jeunes. Je l’ai connue grâce à une annonce transmise par l’École et aussi par ma directrice de thèse.

En quoi consistent vos missions là-bas ?

Nous sommes une petite équipe de doctorants et chacun a en charge quelques élèves. Mon but est de faire des activités/ateliers scientifiques avec eux.  Pour cela, nous posons une problématique scientifique, puis nous réalisons une expérience pour répondre à cette problématique.  Enfin nous leurs expliquons la théorie derrière les expériences réalisées.
Pour faire simple cela ressemble à l’émission « E=m6 » ou encore « Ce n’est pas sorcier ».

Qu'attendez-vous de cette expérience ?

J’aimerais faire découvrir le monde scientifique aux plus jeunes. C’est-à-dire les intéresser dès le plus jeune âge à ce qui les entoure et trouver une explication aux questions qu’ils peuvent se poser dans la vie de tous les jours. Ainsi ils peuvent grandir avec cette curiosité scientifique et la conviction que la science est accessible à tous.
J’aimerais également pouvoir communiquer de façon simple pour mieux expliquer ce que je fais à mes proches ou aux personnes qui ne sont pas dan mon domaine.

Comment voyez-vous votre avenir professionnel ?

Je pense poursuivre dans la recherche, plutôt dans le domaine public (par exemple le CNRS). Quant à ma fonction j’hésite encore entre chercheur ou enseignante chercheur.