Contact

Que disent les scientifiques ? Vous allez adorer faire un don !

Des recherches scientifiques confirment que faire un don stimule des zones cérébrales impliquées dans la sensation de plaisir ressentie à la suite d'une récompense. Découvrez comment vos dons peuvent transformer la vie des normaliennes et des normaliens, mais aussi la vôtre.

Donner, un acte qui procure du bonheur : des éléments de preuves scientifiques

Des recherches scientifiques montrent que faire un don active les circuits de récompense du cerveau, renforçant ainsi notre bien-être. Dès 2006, une étude menée par Jorge Moll* a révélé que donner stimule des zones cérébrales, comme le noyau accumbens, associées au plaisir, similaire à la satisfaction ressentie après une récompense tangible. Cette activation est visible grâce à l'IRM fonctionnelle, prouvant que le don peut susciter des sensations comparables à celles déclenchées par des récompenses matérielles.

Le don stimule notre cerveau et nos émotions

Faire un don libère des hormones telles que la dopamine et l’ocytocine. La dopamine, souvent associée à la satisfaction, est également libérée lors de moments plaisants comme écouter de la musique ou admirer une œuvre d’art. L’ocytocine, surnommée "l'hormone du bonheur", joue un rôle central dans le renforcement des liens sociaux et des sentiments de bonheur. Lorsqu’elle est libérée lors d'un acte de générosité, elle amplifie notre bien-être et nous encourage à tisser des liens sociaux.

Donner, un plaisir sans contrepartie

En 2007, une deuxième étude dirigée par William Harbaugh* a exploré la “chaleur du don”, ce plaisir ressenti sans attente de retour. Les participants ont manifesté une satisfaction réelle lorsqu’ils faisaient un don, soulignant que le plaisir ressenti est intrinsèque. Cette “chaleur du don” renforce l’idée que les gestes de générosité peuvent devenir une source durable de bien-être.

Des bénéfices pour soi et pour les autres

Elizabeth W. Dunn et Michael I. Norton* ont ensuite étudié en 2013 l'impact des dons sur le bien-être personnel. Ils ont découvert que donner pour une cause significative entraîne une satisfaction accrue, même en l'absence de reconnaissance. Cet effet est particulièrement puissant lorsque le don est anonyme, démontrant l’influence de la générosité sur le bonheur personnel.

Pourquoi intégrer le don dans son quotidien ?

En intégrant la générosité dans nos vies, nous favorisons notre bien-être tout en renforçant les liens sociaux et en contribuant à une société solidaire. En cette fin d'année, l'ENS Paris-Saclay vous invite à vivre cette expérience de bonheur et de satisfaction en vous impliquant dans des actions concrètes pour des causes significatives.

Envie de faire l'expérience par vous-même ? 
Faites un don pour l'Ecole, pour un département d'enseignement et de recherche ou pour un laboratoire. Pour bénéficier d'une réduction fiscale en 2025 sur l'impôt 2024, votre don doit nous parvenir avant le 31 décembre 2024 à minuit. Votre don est déductible de vos impôts sur le revenu (-66%), sur la fortune immobilière (-75%) ou sur les sociétés (-60%).

* Études scientifiques citées :

1. Moll, J., et al. (2006). “Human fronto–mesolimbic networks guide decisions about charitable donation.” Proceedings of the National Academy of Sciences, 103(42), 15623-15628. Cette étude a révélé que les décisions de dons activent les réseaux fronto-mésolimbiques du cerveau, impliqués dans le traitement des récompenses.

2. Harbaugh, W. T., et al. (2007). “Neural responses to taxation and voluntary giving reveal motives for charitable donations.” Science, 316(5831), 1622-1625. Les chercheurs ont observé que les contributions volontaires activent les zones cérébrales associées à la récompense, suggérant que le don est intrinsèquement gratifiant.

3. Dunn, E. W., & Norton, M. I. (2013).“Prosocial spending and happiness: Using money to benefit others pays off.” Current Directions in Psychological Science, 22(4), 326-333. Cette recherche indique que dépenser de l’argent pour autrui augmente le bien-être subjectif, en activant les circuits de récompense du cerveau.