Sakina Chantoiseau-Bensalem
Dans le cadre de ses activités, Sakina assume notamment la responsabilité de plateformes de recherche communes aux laboratoires de l’Institut d’Alembert (IDA) dédiées à des expériences microscopiques couplées à la microfluidique. Elle participe également au conseil de direction de son département et s’implique dans des projets d’innovation pédagogique.
Maîtresse de conférence – ENS Paris-Saclay, Département d’enseignement et de recherche (DER) Nikola Tesla (anciennement Électronique, Électrotechnique et Automatique-EEA), Institut d’Alembert, Laboratoire LuMin.
Son parcours
L’intérêt de Sakina Chantoiseau-Bensalem pour la recherche s’affirme pendant ses études d’ingénieure en Génie des Procédés et Bioprocédés à Polytech Nantes (2012-2015) qu’elle intègre après avoir obtenu une Licence Sciences, Technologies et Santé de l’Université de Poitiers.
Elle rejoint alors l’école doctorale EOBE pour préparer à l’ENS Paris-Saclay (SATIE) et Centrale Supélec Paris-Saclay (LGPM) une thèse sur l’« Extraction de composés énergétiques à partir de microalgues par application conjuguées d’impulsions de champ électrique et de sollicitations mécaniques dans un système microfluidique ». Ses travaux de thèse ont démontré, par l’utilisation de microsystèmes, l’efficacité de ces prétraitements pour l’extraction de composés énergétiques à partir de microalgues et leurs effets sur les propriétés de microalgues à l’échelle de la cellule unique.
Docteur en Physique (2019), elle décide d’étudier l’utilisation de bio-microsystèmes pour la détection précoce de cancer ou de maladies rares dans le cadre d’un post-doctorat au sein du laboratoire LAMBE de l’Université d’Évry et l’Institut d’Alembert de l’ENS-Paris-Saclay.
Elle intègre l’ENS Paris-Saclay en septembre 2020 en qualité de maître de conférence. Dans le cadre de ses activités, Sakina assume notamment la responsabilité de plateformes de recherche communes aux laboratoires de l’Institut d’Alembert (IDA) dédiées à des expériences microscopiques couplées à la microfluidique. Elle participe également au conseil de direction de son département et s’implique dans des projets d’innovation pédagogique.
Axes de recherche
Au sein du DER Nikola Tesla, elle intervient en priorité dans les enseignements à l’interface entre la physique appliquée et la biologie (électrophysiologie, bioimpédance, biopuces, microfluidique).
Ses travaux de recherche concernent le développement d’outils innovants ainsi que des bioprocédés durables et compétitifs, utilisant des ressources renouvelables, pour contribuer à relever les défis actuels en matière de santé publique et d’environnement.
Elle s’intéresse tout particulièrement aux interactions entre les microalgues avec des micro-organismes qui améliorent leur production. Sur ce sujet elle est lauréate d’une ANR jeune chercheuse (elle est également soutenue par des financements régionaux et ainsi que de l’Université Paris-Saclay).
Ses recherches s’appuient sur des approches multidisciplinaires, incluant le génie électrique, la microbiologie et la physique, couplées à des outils expérimentaux et de modélisation afin de mieux comprendre les phénomènes impliqués à l’échelle de la cellule unique.
Prix et distinctions
- 2019 : Lauréat du 2e prix présentateur au 3e Congrès mondial sur l'électroporation et les champs électriques pulsés en biologie, médecine et technologies alimentaires et environnementales (Toulouse, France).