Florian Dorchies (chimie)

Florian Dorchies est un ancien étudiant Normalien du Département d’enseignement et de recherche (DER) de Chimie.

Portrait

Quel est votre parcours ?

J’ai étudié au Département de chimie de 2017 à 2021.

Lors de ma 3ème année j’ai réalisé une Année de recherche pré-doctorale à l'étranger (ARPE) dans le laboratoire du Professeur Antoni Llobet à l’Institut Català d'Investigació Química (ICIQ) à Tarragone en Espagne. Durant cette année ARPE mes recherches ont porté sur la réalisation d’une architecture à base de Covalent Triazine-based Framework (CTF) et de catalyseur moléculaire à base de ruthénium pour l’oxydation de l’eau photoinduite.
Je remercie l’École pour avoir mis en place le parcours ARPE qui nous offre la possibilité de partir 9 mois à l’étranger pour faire de la recherche. C’est une expérience particulièrement enrichissante pour les personnes souhaitant faire de la recherche mais aussi pour les personnes n’ayant pas eu la chance de beaucoup partir à l’étranger jusqu’ici.

J’ai ensuite réalisé mon Master 2 à Sorbonne Université (parcours Chimie Physique Analytique et Théorique – CAPT) en me spécialisant en électrochimie. J’ai effectué mon stage de M2 au Collège de France sous la direction d’Alexis Grimaud et ai bénéficié d’un contrat doctoral spécifique normalien (CDSN) de l'École pour y continuer en thèse.

Saviez-vous dès le début ce que vous souhaitiez faire en entant à l'ENS Paris-Saclay ?

Je savais déjà que je voulais faire de la recherche académique en chimie en entrant à l’ENS Paris-Saclay sans pour autant savoir dans quel domaine spécifiquement. La richesse des domaines abordés en L3 et M1 m’a permis d’y voir plus clair assez rapidement.

Quel est votre sujet de doctorat au Collège de France ?

Je suis redevable à l’École pour ma poursuite en doctorat puisque je suis actuellement en thèse au Collège de France sous la direction d’Alexis Grimaud grâce à une bourse Contrats doctoraux spécifiques normaliens (CDSN).
Mon sujet de thèse porte sur l’électrochimie organique. Plus précisément, je m’intéresse à comment la composition et la structuration de l’électrolyte (solvant + sel support) à l’échelle nano et micrométrique peut influer sur des réactions d’électrochimie organique et ainsi jouer sur leur rendement/sélectivité.

Qu’envisagez-vous de faire plus tard ?

Je souhaite devenir chercheur dans l’académique, si possible au CNRS.

Pouvez-vous nous dire ce que l’École vous a apporté durant ces 4 années de diplôme ?

Un des faits marquants de notre scolarité au département de Chimie sont les stages en immersion que nous réalisons au cours de la première année. Nous passons un jour par semaine dans un laboratoire de l’École sous la direction d’un chercheur ou d’une chercheuse avec pour seul et unique but de découvrir le monde de la recherche. J’ai été marqué par la disponibilité et la confiance que nous ont montré les chercheurs de l’Ecole tout au long de ces stages, en particulier Gilles Clavier du laboratoire PPSM avec qui j’ai réalisé ce stage. Avec du recul on se rend compte qu’on n’a que très peu de connaissances en chimie en sortant de prépa, même de la filière PC, et donc la réalisation de ces stages en immersion, en plus de la formation « traditionnelle », a été particulièrement enrichissante.

La densité du programme enseigné en L3 et M1, qui couvre une grande partie des domaines de la chimie, nous permet d’avoir une vision d’ensemble pour pouvoir choisir des stages et une thèse dans le domaine qui nous convient le mieux. La richesse des domaines abordés au cours de notre scolarité à l’École me permet encore aujourd’hui de comprendre les rudiments de domaines de recherche dont je ne suis pas spécialiste, ce qui facilite les discussions scientifiques avec d’autres étudiants/chercheurs. 

Enfin, l’année ARPE m’a permis de me consacrer une année entière à faire de la recherche et donc d’engranger de l’expérience dans un laboratoire de recherche avant de commencer ma thèse. Cette année a aussi été pour moi une confirmation de mon souhait de continuer en recherche académique.

Quel conseil pourriez-vous donner aux étudiant.es qui hésitent à venir à l’ENS Paris-Saclay ?

Les étudiants qui entrent à l’ENS Paris-Saclay auront accès à une formation scientifique de très haut niveau. Au-delà des débouchés traditionnels que sont la recherche et l’enseignement, l’École offre aussi la possibilité de faire des doubles diplômes avec des écoles d’ingénieur, des années spécifiques en intelligence artificielle ou en sciences pour les transitions écologiques, la possibilité de se tourner vers l’entreprenariat etc… Il y a aussi une grande diversité de clubs, de sports, d’associations qui sont détaillés sur le site internet de l’École et la plaquette alpha, permettant de passer quatre années très riches sur le plan scolaire comme extrascolaire.