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Sport et diplôme : une reconnaissance de la pratique sportive

La refonte du diplôme de l’ENS Paris-Saclay a été l’occasion de redéfinir la place et l’intérêt du sport à l’Ecole. Bien qu’elle ait toujours été un élément constitutif de la formation des élèves, la pratique sportive est désormais une activité d’ouverture pleinement intégrée dans le schéma de formation de l’établissement.

De l'importance du sport dans la construction des étudiant.e.s

Cette mesure a pour objectif de mettre en avant les qualités relationnelles des élèves, afin qu'ils répondent aux mieux aux enjeux majeurs d'aujourd'hui. Ainsi, le « savoir-être » s'ajoute à la formation d'excellence dont ils bénéficient sur les plans du « savoir » et du « savoir-faire » dans des disciplines très spécifiques.

« Il était primordial de rappeler les apports de ces activités dans la construction de nos élèves » souligne Frédéric Aeschlimann, directeur des sports. « Le sport, inscrit dans la formation, devient, alors, un atout complémentaire pour mieux appréhender et accompagner nos élèves dans leurs futurs défis professionnels ».

Aussi le choix des sports s'est-il basé sur les compétences qu'ils pouvaient valoriser, ainsi que sur les installations dont disposent, dans un premier temps, le campus de Cachan et, dans un second temps, le plateau du Moulon : « Nous avons retenu des sports où les interactions relationnelles liées à l'activité sont privilégiées. Nous avons sélectionné des sports d'opposition (collectifs et individuels) mais aussi des activités où un mode de communication plus original est recherché (danse, escalade) ».

Une mise en place dès la rentrée 2018-2019

Ce dispositif sera effectif à la rentrée prochaine, et il concernera l'ensemble des normaliens qui pourront s'inscrire sur ADN : « Il semble néanmoins que les années de L3 ou de M1 soient celles qui seront préférées pour la validation » ajoute Frédéric Aeschlimann. Les cours seront dispensés par des professeurs d'EPS et la fiche d'évaluation sera transmise à l'ensemble des élèves.

Cette dernière portera sur les savoirs comportementaux, les compétences motrices, l'investissement et les progrès réalisés : « Afin de ne pas dénaturer la logique d'activité, le potentiel moteur sera également mesuré, mais ne sera pas rédhibitoire pour une validation. » précise Frédéric Aeschlimann. « En résumé, quel que soit son niveau ou vécu sportif, tout normalien sera en capacité de valider sa pratique sportive ».

Si le jeudi après-midi est normalement consacré au sport universitaire, la majorité des rencontres interuniversitaires seront reportées au jeudi soir afin de permettre aux élèves de concilier études et performances sportives : c'est le cas d'étudiant.e.s comme Alice Delmer, élève du département de l'EAA, que nous félicitons pour sa première place obtenue aux championnats de France Universitaires du lancer de marteau le 26 mai dernier. Par ailleurs, il est à noter que tout sportif de haut niveau validera automatiquement son activité à condition qu'il soit inscrit sur la liste ministérielle.