Édith Turpyn (biologie)

Édith TURPYN  est au DER de biologie. Elle suit, en 2023, l'Année spécifique de parcours Engagement Normalien (ASPEN) au sein de la fondation ARC (Association pour la recherche sur le cancer) pendant 9 mois.

Son parcours

Une année pour un projet d’engagement personnel

L’année spécifique de parcours Engagement Normalien (ASPEN) est une année de formation destinée aux élèves et étudiant.e.s normalien.nes inscrits au Diplôme de l’ENS Paris-Saclay. Elle s’appuie sur la construction d’un projet d’engagement personnel, validé par l’École et réalisé au sein d’une structure d’accueil.
"Depuis le début de mes études supérieures, je suis attirée par l’engagement associatif, le contact humain mais aussi par le travail d’écriture. Lors de l’année 2021-2022, j’ai pu participer à un projet de marrainage en école primaire à l’École des Neuveries de Gif-sur-Yvette. Pendant un mois, nous avons structuré différentes séances destinées à des classes de CM1 et CM2, sur le thème des sciences et plus particulièrement du monde microscopique. Les défis étaient multiples. Créer un contenu suffisamment concret et manuel pour intéresser les élèves, répondre à leurs questions avec des mots simples en évitant l’écueil d’une simplification à outrance. J’ai d’abord appréhendé de me retrouver devant une trentaine de paires d’yeux curieux mais j’ai finalement adoré cette expérience de médiation scientifique.
C’est pourquoi, lorsque j’ai pris connaissance de cette nouvelle modalité de validation du diplôme de l’ENS Paris-Saclay, j’y ai tout de suite vu une opportunité d’emprunter pour cette dernière année à l’École un parcours en accord avec ces inclinations personnelles."

S'engager dans la fondation ARC

Avec plus de 460 000 nouveaux cas enregistrés et un taux de mortalité standardisé de 123,72 pour 100 000 en France en 2020, le cancer constitue la première cause de mortalité, devant la COVID-19. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique. D’après les chiffres de l’Institut national du cancer (INCa) en 2022, on estime qu’en France, 3,8 millions de personnes ont ou ont eu un cancer. À ce chiffre s’ajoutent les 5 millions de personnes accompagnant et/ou aidant régulièrement une personne touchée par le cancer. Tous âges confondus, sur les 2 à 3 personnes sur 100 en France souffrant d’un cancer, près de 60% conserveront des séquelles à long terme (enquête VICAN-5, 2018, INCa).

"Il est donc primordial de soutenir la recherche sur le cancer, et c’est là l’objet de la fondation ARC (Association pour la recherche sur le cancer)."

Créée en tant qu’association loi 1901 en 1962, la fondation ARC, basée à Villejuif dans le Val-de-Marne, est reconnue d’utilité publique 4 ans plus tard, en 1966. Au cours des 61 ans qui la séparent de sa création, la fondation ARC a essayé de remplir deux principaux engagements grâce aux dons et legs qui lui sont faits :

• Mission n°1 : financer la recherche sur le cancer (prix, bourses, …) avec, pour objectif, guérir 2 cancers sur 3 en 2025 ;
• Mission n°2 : communiquer, informer et vulgariser la recherche sur le cancer auprès du grand public (articles, flyers, podcasts…).

Vulgariser la recherche sur le cancer auprès du grand public

"C’est au service de cette seconde mission que je vais intégrer les murs de la fondation ARC pour 9 mois. Plusieurs responsabilités me seront confiées dont la diffusion en région de supports de communication déjà existants, la rédaction d’articles de médiation scientifique sur l’actualité de la recherche sur le cancer ou encore la mise en place de supports de communication innovants à destination du public médical et du grand public."

La mission de médiation et vulgarisation scientifiques auprès du grand public, portée par la Fondation ARC, a 4 grands objectifs :

• Encourager des comportements préventifs au sein des populations : A ce jour, près de 40% des cancers sont attribuables à des facteurs environnementaux et à des conduites à risque (INCa). C’est le cas notamment du tabagisme responsable de plus de 8 cancers pulmonaires sur 10 (Hansen et al., 2020) ;
• Insuffler un vent porteur d’espoir pour les malades et leurs proches et encourager la participation aux essais cliniques ;
• Lever davantage de dons pour financer la recherche ;
• Former le personnel médical pour permettre un meilleur accompagnement des patients.

Développer des compétences utiles pour la suite de mon parcours professionnel

"Cette année d’ouverture me permettra d’honorer un engagement qui me tient à cœur tout en développant des compétences qui me seront utiles pour la suite de mon parcours professionnel comme :

• la vulgarisation,
• des capacités de synthèse et de rédaction,
• l’acquisition d’une vision globale de la recherche actuelle sur le cancer,
• une meilleure compréhension de l’attribution des financements privés pour la recherche et le tissage d’un réseau professionnel dans le domaine de l’oncologie."