Patricia Bouyer-Decitre

Patricia Bouyer-Decitre

Directrice de recherche du Laboratoire Méthodes Formelles (LMF)

Patricia Bouyer-Decitre est directrice de recherche au Laboratoire Méthodes Formelles (LMF), ancien laboratoire LSV (Laboratoire Spécification et vérification - CNRS / ENS Paris-Saclay).

Ses travaux portent sur la vérification des systèmes critiques pour lesquels toute erreur peut entraîner des conséquences graves. Les recherches de Patricia Bouyer-Decitre portent plus particulièrement sur le modèle des automates temporisés, c’est-à-dire sur les systèmes à contraintes temporisées fortes, comme les airbags.

Parcours

Patricia Bouyer-Decitre  est une ancienne élève de l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay  (promotion 1996-1998).
Elle passe l'agrégation de mathématiques en 1999. Elle obtient son doctorat, toujours à l'ENS Paris-Saclay, sous la direction d'Antoine Petit en 2023 avec une thèse intitulée « Modèles et algorithmes pour la vérification des systèmes temporisés ».

Elle entre ensuite au CNRS, après un postdocen 2002 à l'université d'Aalborg (Danemark), où elle est successivement chargée de recherche, puis directrice de recherche à partir de 2010.

Elle rejoint le Laboratoire spécification et vérification (LSV). Elle a effectué en 2007 un séjour d’un an à Oxford dans le cadre d’un projet Marie Curie.

Elle devient directrice du Laboratoire Méthodes Formelles (LMF), né le 1er janvier 2021 de la volonté politique de ses tutelles - Université Paris-Saclay, CNRS, ENS Paris-Saclay, Inria et CentraleSupélec - de créer un pôle ciblé sur les méthodes formelles. Le LMF est formé du Laboratoire Spécification et Vérification (LSV, ENS Paris-Saclay, CNRS, Inria) et de l’équipe Vals du Laboratoire de Recherche en Informatique (LRI, Université Paris-Saclay, CNRS, Inria, CentraleSupélec) soit une centaine de personnes.

Prix et distinctions

2011 : prix Presburger

L’European Association of Theoretical Computer Science (EATCS) attribue chaque année, depuis 2010, à l’occasion de la conférence ICALP, le prix Presburger à un jeune scientifique (voire à plusieurs dans certains cas exceptionnels) pour leur contribution remarquable en informatique théorique, s’appuyant sur une publication ou une série de publications.
Ce prix porte le nom de Mojzesz Presburger dont les travaux les plus remarqués, réalisés alors qu’il était étudiant en 1929, ont porté sur la decidabilité de la théorie de l’addition (appelée aujourd’hui "arithmétique de Presburger").