Sciences de l’environnement, du vivant et du patrimoine
Pour les élèves sensibilisés aux sciences de l'environnement et du climat, intéressés par les enjeux interdisciplinaires contemporains soulevés par l'étude du patrimoine ou souhaitant investir sous l'angle de la philosophie les questions et enjeux du vivant.
Semestre 1
Semestre 1 : 24h
Responsable : guillaume.barthole [at] ens-paris-saclay.fr (Guillaume Barthole)
Public visé : Ces enseignements sont proposés aux étudiants des différentes filières scientifiques de l’ENS Paris-Saclay souhaitant s’ouvrir aux Géosciences et notamment aux étudiants souhaitant développer un projet personnel à l’interface entre leur discipline d’origine et les Sciences de la Terre.
Pré-requis : pour profiter pleinement de ces enseignements, les étudiants devront avoir quelques notions de bases en physique-chimie et mécanique, équivalent d’une première année de Licence en Sciences fondamentales.
Descriptif
Ces enseignements sont proposés aux étudiants des différentes filières scientifiques de l’ENS Paris-Saclay souhaitant s’ouvrir aux Géosciences et notamment aux étudiants souhaitant développer un projet personnel à l’interface entre leur discipline d’origine et les Sciences de la Terre et de l’environnement. Cette UE permettra aux étudiants de comprendre la structure et le fonctionnement de la Terre dans sa globalité, et de découvrir différentes disciplines des Sciences de la Terre (sans pour autant être exhaustif) allant des sciences du climat à la volcanologie, l’hydrogéologie, la géodynamique en passant par l’étude des sols. Elle s’attachera à voir ou revoir les bases sous-jacentes aux différentes disciplines présentées et mettra en lumière quelques exemples permettant d’illustrer les notions abordées. Quand cela est possible, une présentation des techniques et de la démarche expérimentale employées sera effectuée par les intervenants.
Cette UE s’articule autour d’une série de 12 conférences sur des thématiques couvrant l’ensemble des Géosciences, assurées pour partie par des intervenants de l’ENS de Paris et de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP).
Évaluation : examen terminal écrit sous forme de questions à réponse courtes balayant les différentes thématiques de l’UE.
Semestre 1 : 24h
Responsable : loic.bertrand [at] ens-paris-saclay.fr (Loïc Bertrand )
Pré-requis : pas de pré-requis spécifique. Le format de l’UE la rend ouverte à la participation d’étudiantes et d’étudiants aux profils très diversifiés, des sciences expérimentales aux sciences humaines et sociales, intéressés par des questions de patrimoine culturel et d’histoire naturelle.
Public visé : élèves ou étudiants de niveau L3, M1 ou M2. Ouvert à des Écoles doctorales et à des étudiants de l’Université Paris-Saclay. Capacité maximale d'accueil : 25 personnes.
Descriptif Le cours présente des enjeux interdisciplinaires contemporains soulevés par l’étude d’objets du patrimoine (monuments, œuvres d’art, fossiles paléontologiques) à la jonction entre sciences expérimentales, sciences humaines et sciences de l’environnement. Il est subdivisé en trois séquences chacune consacrée à l’étude d’un objet. Chacun de ces objets est travaillé sur plusieurs séances au cours desquelles des intervenants d’horizons disciplinaires distincts (archéologie, histoire de l’art, sciences des matériaux, mécanique, conservation du patrimoine, sciences des données) apporteront chacun leur propre lecture de ce processus d’enquête. Le cours apporte donc des connaissances historiques et des compétences pour aborder des travaux présentant une « interdisciplinarité radicale » à l’origine de nombreux enjeux actuels. Les interventions seront assurées par des scientifiques de nombreux organismes (CNRS, Muséum national d’histoire naturelle, universités françaises et étrangères, etc.) et de l’ENS Paris-Saclay.
Évaluation : sur la base d’une courte synthèse et d’une présentation orale, tous deux préparés en petits groupes pendant les séances.
Semestre 1 : 24h
Responsable : alefebvr [at] ens-paris-saclay.fr (Anne Lefebvre)
Pré-requis : aucun. Sans restriction disciplinaire.
Public visé : élèves ou étudiants de niveau L3, M1 ou M2. Capacité maximale d'accueil : 25 personnes
Descriptif
Penser le vivant aujourd’hui est un cours de philosophie, dont le premier objectif est de constituer une introduction à la diversité des problèmes (épistémologiques, techniques, éthiques sinon politiques) que la reconnaissance du fait singulier du vivant soulève aujourd’hui avec insistance. La pensée du vivant connaît en effet, en nombre de ses champs, des mutations d’importance : qu’il s’agisse de comprendre les relations entre matière et vie à l’heure de la biologie contemporaine et de l’information ; d’interroger les frontières subsistant entre vie et technique au regard de développements technologiques les plus récents, tels ceux de l’IA avec leurs implications en ingénierie ou dans le secteur médical ; de (re)discuter les acquis de l’éthologie et/ou de l’écologie au prisme d’une notion de milieu connaissant un renouveau certain, à rebours de celle d’environnement ; ou encore d’interroger la relation que l’humain est susceptible d’entretenir aux autres vivants, en considérant, par exemple, l’essor actuel de l’éthique animale. L’objectif premier de ce cours est d'opérer une revue des principaux problèmes que le vivant pose aux diverses sciences ou disciplines contemporaines, d’introduire aux débats nouveaux qu’ils suscitent, de rendre compte de leurs actualités vives.
Mais ce cours poursuit un second objectif, corrélatif. Il n’entend pas seulement introduire à la pensée contemporaine du vivant, en tenant compte des lieux variés de son développement. Il veut encore montrer que le vivant, aujourd’hui, n’a précisément rien d’un problème « régional », d’un objet qui ne devrait intéresser que les spécialistes de son étude via telle ou telle discipline dédiée. S’il importe de penser le vivant aujourd’hui (de s’efforcer de le faire pour un élève ou étudiant, quel que soit son horizon de formation) c’est, croyons-nous, que la réflexion sur ce problème qui insiste de toute part et par-delà les frontières disciplinaires, engage plus avant la conception même que nous avons des savoirs, des pratiques et modes d’existence de ce « vivant qu’est encore l’homme » selon l’expression du philosophe Gilbert Simondon. Substituer la prise en compte de ce fait (l’humain est encore un vivant), aux éternels débats sur l’existence d’une coupure anthropologique ou d’une différence entre l’homme et l’animal, promet en effet d’ouvrir à de nouvelles conceptions de la culture, de la place des réalités techniques en la construction de nos espaces/temps, ou encore de nos manières de faire société avec les autres vivants. Autant de conceptions qu’il nous semble pertinent, sinon urgent, d’examiner, s’il est vrai que notre époque est marquée par la rencontre inédite d’exigences sanitaires, écologiques et politiques semblant parfois difficiles à concilier.
Indications bibliographiques : nous travaillerons à partir d’un corpus de textes choisis, que nous distribuerons lors de la première séance, le 2 octobre. Une bibliographie plus extensive pourra être mise à disposition de celles et ceux désireux d’approfondir tel ou tel point, en fonction de leurs intérêts propres et respectifs.
Évaluation : dissertation ou analyse de documents (au choix).
Le travail, proposé le 11 décembre 2023, sera à rendre la semaine du 15 janvier 2024 au plus tard.
Semestre 2
Semestre 2 : 24h
Responsable : Olivier Villain
Pré-requis : étudiants des divers départements de l’ENS Paris-Saclay, sensibilisés aux problématiques liées au développement durable et/ou souhaitant être informés des tenants et aboutissants associés aux problèmes de transition énergétique et climatique actuelle, sous leurs différents aspects (énergétiques, géopolitiques, environnementaux, socio-économiques).
Cette U.E. se compose essentiellement de conférences illustrées par des exemples et des données chiffrées faisant référence à des notions basiques dans les domaines physiques, économiques, chimiques, sociologiques, des sciences naturelles… (notions appartenant à la culture scientifique commune à un large public).
Public visé : étudiants des différents départements de l’ENS Paris-Saclay de niveau Licence 3 et Master (1 ou 2). Ouvert aussi à des Écoles doctorales et à certains étudiants de magistère de l’Université Paris-Saclay.
Possibilité de valider l’activité P5 (Validation d’une UE transversale) du diplôme de l’ENS Paris Saclay.
U.E. d’ouverture recommandée aux étudiants souhaitant préparer les concours d'accès aux grands Corps de l'État ou l’entrée à ScPo.
Descriptif
L’objectif de cette U.E. est de sensibiliser son public à une prise de conscience globale des problématiques mondiales énergético-environnementales qui affecteront les modes de vie et de travail de chacun.
L’enseignement dispensé vise à analyser les causes, conséquences et enjeux des problématiques actuelles sous différents aspects : énergétiques, climatiques, environnementaux, économiques, géopolitiques et sociologiques. Ces problèmes sont à la fois complexes et couplés. C’est pourquoi cette U.E. s’appuie sur la pluridisciplinarité présente à l’ENS pour les présenter et les expliciter. L’objectif est d’acquérir ainsi une vue d’ensemble permettant une analyse éclairée de la problématique de développement durable, s’appuyant sur les concepts et données chiffrées de base sur chacun des aspects traités.
Des spécialistes de différents organismes (CEA, EFB, IFP Energies nouvelles, TotalEnergies, INRAE…) et de l’ENS Paris-Saclay participent à ces conférences, ainsi qu’une représentante de l’association locale Terre et Cité.
Modalités d’évaluation :
1re session (~ avril) : examen écrit de 2h (questions de cours et analyse critique d’un article scientifique « grand public »)
2e session : oral ou écrit